« La situation à Marioupol reste aussi grave qu'elle est possible de l'être », a lancé Volodymyr Zelensky dans un message vidéo, ajoutant que la Russie essaie délibérément de détruire quiconque se trouve à Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine. Selon lui, il n'existe que « deux options » : « Soit les partenaires fournissent à l'Ukraine toutes les armes lourdes nécessaires, les avions et, sans exagération aucune, immédiatement », pour réduire la pression sur Marioupol et lever le siège de cette ville habitée par 441.000 personnes avant l'invasion le 24 février.
« Soit la voie de la négociation, dans laquelle le rôle des partenaires devrait également être décisif ». Le président ukrainien affirme que la recherche d'une solution militaire ou diplomatique est une activité « quotidienne » depuis le début du blocus mais s'avérait « extrêmement difficile ».
Des propos publiés au moment où le ministère russe de la Défense demandait aux derniers combattants ukrainiens retranchés dans le complexe métallurgique d'Azovstal de cesser les combats dimanche, à 6 heures de Moscou (3 heures GMT), et d'évacuer les lieux avant 13 heures (10 heures GMT). « Tous ceux qui auront abandonné les armes auront la garantie d'avoir la vie sauve », a assuré le ministère sur Telegram, car « c'est leur seule chance ».
Frappes aériennes russes sur Marioupol
À part cette poche de résistance, « l'entièreté du territoire de la ville de Marioupol a été débarrassée des militants de la formation nazie Azov, des mercenaires étrangers et des militaires ukrainiens ».
Au petit matin dimanche, l'état-major ukrainien a indiqué que des frappes aériennes avaient été menées sur la ville par les Russes depuis les régions de Donetsk et de Tavriya. « Ils ont aussi effectué des opérations d'assaut près du port », a-t-il détaillé dans un communiqué, sans toutefois évoquer l'appel à déposer les armes ni la revendication russe sur la prise de la grande partie de la ville. La prise de cette cité serait une victoire importante pour les Russes, car elle leur permettrait de consolider leurs gains territoriaux côtiers le long de la mer d'Azov en reliant la région du Donbass, en partie contrôlée par leurs partisans, à la Crimée que Moscou a annexée en 2014.
Enfin et faute d'accord avec l'armée russe sur un arrêt des tirs, les autorités ukrainiennes ont annoncé dimanche la suspension des couloirs humanitaires pour l'évacuation des civils de l'est de l'Ukraine. « Ce matin, nous n'avons pas réussi à négocier un cessez-le-feu sur les itinéraires d'évacuation avec les occupants », a indiqué sur Telegram la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk.
« Soit la voie de la négociation, dans laquelle le rôle des partenaires devrait également être décisif ». Le président ukrainien affirme que la recherche d'une solution militaire ou diplomatique est une activité « quotidienne » depuis le début du blocus mais s'avérait « extrêmement difficile ».
Des propos publiés au moment où le ministère russe de la Défense demandait aux derniers combattants ukrainiens retranchés dans le complexe métallurgique d'Azovstal de cesser les combats dimanche, à 6 heures de Moscou (3 heures GMT), et d'évacuer les lieux avant 13 heures (10 heures GMT). « Tous ceux qui auront abandonné les armes auront la garantie d'avoir la vie sauve », a assuré le ministère sur Telegram, car « c'est leur seule chance ».
Frappes aériennes russes sur Marioupol
À part cette poche de résistance, « l'entièreté du territoire de la ville de Marioupol a été débarrassée des militants de la formation nazie Azov, des mercenaires étrangers et des militaires ukrainiens ».
Au petit matin dimanche, l'état-major ukrainien a indiqué que des frappes aériennes avaient été menées sur la ville par les Russes depuis les régions de Donetsk et de Tavriya. « Ils ont aussi effectué des opérations d'assaut près du port », a-t-il détaillé dans un communiqué, sans toutefois évoquer l'appel à déposer les armes ni la revendication russe sur la prise de la grande partie de la ville. La prise de cette cité serait une victoire importante pour les Russes, car elle leur permettrait de consolider leurs gains territoriaux côtiers le long de la mer d'Azov en reliant la région du Donbass, en partie contrôlée par leurs partisans, à la Crimée que Moscou a annexée en 2014.
Enfin et faute d'accord avec l'armée russe sur un arrêt des tirs, les autorités ukrainiennes ont annoncé dimanche la suspension des couloirs humanitaires pour l'évacuation des civils de l'est de l'Ukraine. « Ce matin, nous n'avons pas réussi à négocier un cessez-le-feu sur les itinéraires d'évacuation avec les occupants », a indiqué sur Telegram la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk.