Dans un rapport publié par le Haut-Commissariat au Plan (HCP), trois régions marocaines accaparent à elles seules 58,7% de la richesse nationale en 2018. Il s’agit des régions de Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Seule Casablanca contribue à hauteur de 32,3% dans la richesse nationale, contre 15,6% et 10,8% respectivement pour Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Par contre, cinq régions ont généré 34,2% du produit intérieur brut (PIB), à savoir Fès-Meknès et Marrakech-Safi avec 8,4% chacune, Souss-Massa avec 6,7%, Béni Mellal-Khénifra avec 5,7% et l’Oriental avec 4,9%.
De leur côté, la région de Drâa-Tafilalet et celles de Laâyoune-Sakia El Hamra, Guelmim-Oued Noun et Dakhla-Oued Ed-Dahab ont contribué de 7% à la création du PIB en valeur, avec 2,5% et 4,5% respectivement.
Les disparités régionales perdurent
Le constat du HCP met en avant la profondeur des inégalités territoriales et la marginalisation dont souffre quelques régions qui n’ont pas eu leur part de développement.
En dépit des efforts fournis par le Maroc en matière de régionalisation avancée, un grand fossé sépare encore les régions. L’activité économique demeure excessivement concentrée dans l’axe Casablanca-Tanger dont les régions qui s’y trouvent ont accaparé au fil des années la part considérable des investissements et des grands chantiers d’infrastructures.
Rappelons que le Royaume a entamé un grand chantier de régionalisation dès 2010 afin de redonner aux régions plus de compétences en matière de gestion et de prise de décision relative au développement local. Néanmoins, les résultats obtenus demeurent loin des attentes. Pour y palier, les chantiers de la régionalisation avancée, de déconcentration administrative et de déploiement de la réforme des CRI doivent être accélérés et dotés des moyens humains et financiers nécessaires pour répondre aux attentes des populations et aux exigences des entreprises.
Seule Casablanca contribue à hauteur de 32,3% dans la richesse nationale, contre 15,6% et 10,8% respectivement pour Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Par contre, cinq régions ont généré 34,2% du produit intérieur brut (PIB), à savoir Fès-Meknès et Marrakech-Safi avec 8,4% chacune, Souss-Massa avec 6,7%, Béni Mellal-Khénifra avec 5,7% et l’Oriental avec 4,9%.
De leur côté, la région de Drâa-Tafilalet et celles de Laâyoune-Sakia El Hamra, Guelmim-Oued Noun et Dakhla-Oued Ed-Dahab ont contribué de 7% à la création du PIB en valeur, avec 2,5% et 4,5% respectivement.
Les disparités régionales perdurent
Le constat du HCP met en avant la profondeur des inégalités territoriales et la marginalisation dont souffre quelques régions qui n’ont pas eu leur part de développement.
En dépit des efforts fournis par le Maroc en matière de régionalisation avancée, un grand fossé sépare encore les régions. L’activité économique demeure excessivement concentrée dans l’axe Casablanca-Tanger dont les régions qui s’y trouvent ont accaparé au fil des années la part considérable des investissements et des grands chantiers d’infrastructures.
Rappelons que le Royaume a entamé un grand chantier de régionalisation dès 2010 afin de redonner aux régions plus de compétences en matière de gestion et de prise de décision relative au développement local. Néanmoins, les résultats obtenus demeurent loin des attentes. Pour y palier, les chantiers de la régionalisation avancée, de déconcentration administrative et de déploiement de la réforme des CRI doivent être accélérés et dotés des moyens humains et financiers nécessaires pour répondre aux attentes des populations et aux exigences des entreprises.