Un mois après avoir enregistré son premier décès causé par le coronavirus, l’Italie a clôturé la journée du samedi 21 mars avec un bilan effrayant de 793 morts en 24 heures, devenant ainsi le premier foyer de la pandémie en Europe. La veille, la journée de vendredi totalisait 627 morts. A l’issue de ces deux journées particulièrement mortifères, le nombre de victimes atteint le chiffre catastrophique et inquiétant de 4825 personnes emportées par ce mal qu’aucun pays ne semble avoir vu venir. L’Italie dépasse ainsi le nombre de décès enregistrés en Chine, foyer d'origine de la pandémie.
Entre temps, ce sont 6557 nouveaux cas positifs qui ont été annoncés dans la péninsule où 2000 personnes restent sous la menace, maintenues en vie dans les hôpitaux par la seule grâce des respirateurs artificiels. Combien vont survivre ? Le pronostic reste pessimiste.
Dans le reste du monde, Italie incluse, le compteur macabre affiche 11.000 morts, alors que pour l'Europe dans son ensemble le bilan se monte à 5976 décès, l'Asie 3432, le Moyen-Orient 1452, les Etats-Unis et le Canada 214, l'Amérique latine et les Caraïbes 25, l'Océanie 7 et l'Afrique 23 décès.
A un moment où le seul rempart à l’expansion de la pandémie reste le strict confinement et à défaut d’une prompte et énergique réaction des autorités pour l’imposer, l’Italie aurait péché par excès de laxisme. Nombre d’observateurs attestent en effet que l’épidémie s’y est répandue d’autant plus vite que les principes du confinement n’y ont pas été suffisamment observés par la population.
A travers le monde, à l’instar du Maroc, la leçon Chinoise et surtout Italienne a incité les gouvernements à décréter la fermeture des frontières, la suspension des liaisons aériennes et maritimes et à confiner leurs populations… des mesures certes radicales, mais indispensables pour protéger les populations contre ce mal mortel.
A.Bensmaïne
Entre temps, ce sont 6557 nouveaux cas positifs qui ont été annoncés dans la péninsule où 2000 personnes restent sous la menace, maintenues en vie dans les hôpitaux par la seule grâce des respirateurs artificiels. Combien vont survivre ? Le pronostic reste pessimiste.
Dans le reste du monde, Italie incluse, le compteur macabre affiche 11.000 morts, alors que pour l'Europe dans son ensemble le bilan se monte à 5976 décès, l'Asie 3432, le Moyen-Orient 1452, les Etats-Unis et le Canada 214, l'Amérique latine et les Caraïbes 25, l'Océanie 7 et l'Afrique 23 décès.
A un moment où le seul rempart à l’expansion de la pandémie reste le strict confinement et à défaut d’une prompte et énergique réaction des autorités pour l’imposer, l’Italie aurait péché par excès de laxisme. Nombre d’observateurs attestent en effet que l’épidémie s’y est répandue d’autant plus vite que les principes du confinement n’y ont pas été suffisamment observés par la population.
A travers le monde, à l’instar du Maroc, la leçon Chinoise et surtout Italienne a incité les gouvernements à décréter la fermeture des frontières, la suspension des liaisons aériennes et maritimes et à confiner leurs populations… des mesures certes radicales, mais indispensables pour protéger les populations contre ce mal mortel.
A.Bensmaïne