Chaque ramadan, il pleut des sitcoms (comédies de situation) sur nos chaînes de télévision. Seraient-elles spécialement solubles dans ce mois ? En vrac : Ahlam city, Koulna mgharba, Quissariat oufella, Dar lehna… La déferlante «comique» frappe à longueur de soirées pour des coûts doux, en comparaison avec les séries, ses nombreux décors, ses extérieurs, ses lourds moyens techniques.
Mais respecte-t-on les règles de ce format qui voit le jour en… 1951 aux Etats-Unis avec «I Love Lucy» produite par Lucille Ball et Daisi Arnaz ? L’idée est de faire tourner plusieurs caméras en même temps avec présence du public sur le plateau. L’autre option est de tourner les épisodes et les montrer ensuite à un public qui devient témoin de l’efficacité ou non des scènes et des vannes.
Les rires occasionnés sont injectés au montage avec dosages variables. Ces pratiques sont de moins en moins utilisées laissant place à des rires préenregistrés, vu le rythme frénétique des tournages. Ce qui conduit à des décalages flagrants entre la vanne et la réaction, voire la réplique niaise enveloppée d’éclats de rire souvent non justifiés. Le genre est régulièrement décrié mais il a la peau dure.
La cause ? Son coût bas et les recettes publicitaires qu’il génère. Ajouter à cela sa malléabilité à la rediffusion et l’affaire est pliée. Au Maroc, l’apparition de la sitcom -elle a encore de beaux jours devant elle- remonte à la fin des années 1990 avec notamment «Ana ou khouya we mratou» de Saïd Naciri, une sorte de caricature dans la caricature. Tout ou presque était bancal. Et c’est sur ces pas que d’autres sitcoms ont tant bien que mal rectifié le tir. Reste qu’on y vocifère trop.
Mais respecte-t-on les règles de ce format qui voit le jour en… 1951 aux Etats-Unis avec «I Love Lucy» produite par Lucille Ball et Daisi Arnaz ? L’idée est de faire tourner plusieurs caméras en même temps avec présence du public sur le plateau. L’autre option est de tourner les épisodes et les montrer ensuite à un public qui devient témoin de l’efficacité ou non des scènes et des vannes.
Les rires occasionnés sont injectés au montage avec dosages variables. Ces pratiques sont de moins en moins utilisées laissant place à des rires préenregistrés, vu le rythme frénétique des tournages. Ce qui conduit à des décalages flagrants entre la vanne et la réaction, voire la réplique niaise enveloppée d’éclats de rire souvent non justifiés. Le genre est régulièrement décrié mais il a la peau dure.
La cause ? Son coût bas et les recettes publicitaires qu’il génère. Ajouter à cela sa malléabilité à la rediffusion et l’affaire est pliée. Au Maroc, l’apparition de la sitcom -elle a encore de beaux jours devant elle- remonte à la fin des années 1990 avec notamment «Ana ou khouya we mratou» de Saïd Naciri, une sorte de caricature dans la caricature. Tout ou presque était bancal. Et c’est sur ces pas que d’autres sitcoms ont tant bien que mal rectifié le tir. Reste qu’on y vocifère trop.
Anis Hajjam