Leïla Slimani qui se retire de Facebook et d’Instagram, sans que le Nasdaq ne s’effondre, sans que la cote de Facebook ne menace de ruiner Mark Zuckerberg, c’est la preuve qu’il n‘y a plus de logique économique. Leila Slimani qui se retire de Facebook (2,7 milliards d’utilisateurs), sans qu’elle soit suivie dans son initiative par quelques millions de facebookiens et d’Instagramers (400 à 500 millions de comptes), c’est à n’y rien comprendre et à se poser de sérieuses questions sur son pouvoir d’influence.
Sans rien céder de sa cote boursière, sans être menacée par un retrait en masse de ses utilisateurs… on peut même se demander si la nouvelle du retrait de Leïla Slimani est parvenue à la Silicon Valley et à la bourse de New York, malgré le tapage médiatique de la presse française.
Si le retrait de Leïla Slimani n’a pas ému la Toile et moins encore la Silicon Valley (la preuve : Mark Zuckerberg ne l’a pas supplié de « retirer son retrait » et Trump n’a pas téléphoné à Macron pour lui demander d’intercéder auprès de Leïla Slimani en faveur de Facebook et d’Instagram !), il a augmenté sa cote auprès de la presse française qui a consacré ses gros titres à « l’événement ».
Florilège de titres : Leïla Slimani quitte les réseaux sociaux «où la haine s’étale sans filtre» (Madame Figaro), Leïla Slimani quitte les réseaux sociaux pour «ne pas cautionner la haine» (Huffpost), Leïla Slimani annonce qu’elle quitte les réseaux sociaux (Le JDD), Leïla Slimani quitte les réseaux sociaux, “où la haine s’étale sans filtre” (Les Inrocks), Leïla Slimani décide de quitter les réseaux sociaux «où la haine s’étale sans filtre » (Ouest-France). Cnews a même titré : Leïla Slimani, Meghan Markle, Kim Kardashian... ces 5 célébrités qui ont quitté les réseaux sociaux !
Moralité : ces célébrités ont peut être de l’influence sur la presse mais guère sur les courbes du Nasdaq et moins encore sur les membres des réseaux sociaux qui n’ont quitté en masse ni Facebook ni Instagram.
Sans rien céder de sa cote boursière, sans être menacée par un retrait en masse de ses utilisateurs… on peut même se demander si la nouvelle du retrait de Leïla Slimani est parvenue à la Silicon Valley et à la bourse de New York, malgré le tapage médiatique de la presse française.
Si le retrait de Leïla Slimani n’a pas ému la Toile et moins encore la Silicon Valley (la preuve : Mark Zuckerberg ne l’a pas supplié de « retirer son retrait » et Trump n’a pas téléphoné à Macron pour lui demander d’intercéder auprès de Leïla Slimani en faveur de Facebook et d’Instagram !), il a augmenté sa cote auprès de la presse française qui a consacré ses gros titres à « l’événement ».
Florilège de titres : Leïla Slimani quitte les réseaux sociaux «où la haine s’étale sans filtre» (Madame Figaro), Leïla Slimani quitte les réseaux sociaux pour «ne pas cautionner la haine» (Huffpost), Leïla Slimani annonce qu’elle quitte les réseaux sociaux (Le JDD), Leïla Slimani quitte les réseaux sociaux, “où la haine s’étale sans filtre” (Les Inrocks), Leïla Slimani décide de quitter les réseaux sociaux «où la haine s’étale sans filtre » (Ouest-France). Cnews a même titré : Leïla Slimani, Meghan Markle, Kim Kardashian... ces 5 célébrités qui ont quitté les réseaux sociaux !
Moralité : ces célébrités ont peut être de l’influence sur la presse mais guère sur les courbes du Nasdaq et moins encore sur les membres des réseaux sociaux qui n’ont quitté en masse ni Facebook ni Instagram.
A. BENSMAÏN