Selon le rapport qui compte une quarantaine de pages, le Maroc pourrait devenir un des principaux fournisseurs du marché européen en hydrogène vert avec une quantité estimée à 5 % de la demande de l'ensemble du vieux continent. Le Royaume, lit-on dans le document, pourrait être dotée d'une capacité de production de 160 térawattheures (TWh) en 2050.
Cela dit, l'exploitation du potentiel du Maroc en matière de production d'hydrogène reste tributaire de la construction d'une infrastructure riant la péninsule ibérique à l'Afrique du Nord.
Dans ce contexte, rappelle la même source, l'Espagne a élaboré des plans avec H2Med et le réseau dorsal d'Enagás pour l'année 2040, qui comprend des interconnexions avec le Maroc, à travers Tarifa.
En outre, de grandes entreprises telles que Cepsa ont également annoncé la construction d'infrastructures adaptées dans le but d'importer de l'hydrogène du Maroc vers la raffinerie de San Roque.
De même, des projets en phase conceptuelle , tels que le gazoduc H2Med – Bar-Mar entre l'Espagne et la France, le corridor sud entre l'Algérie/Tunisie et l'Italie, le gazoduc d'hydrogène de la mer Baltique entre la Finlande, la Suède, le Danemark et l'Allemagne, et l'interconnexion de l'hydrogène entre le Danemark et l'Allemagne, sont envisagées pour étendre davantage le réseau d'approvisionnement en hydrogène en Europe.
Rappelons que le Maroc en actuellement en cours d'élaboration d'une offre 100% nationale en matière d'hydrogène afin d'être en mesure de répondre à ses besoins internes tout en étant en capacité d'exporter vers l'Europe.