Manifestement, le nombre des guérisons dans le royaume ne cesse d’augmenter ces derniers jours, dépassant largement celui des contaminations. Le taux de rémission marocain qui s’approche de 90%, dépasse aussi largement celui mondial (48,3%) et africain (43,9%).
Secret de polichinelle. Les résultats positifs qu’enregistre le royaume sont le fruit du maintien du protocole thérapeutique contre le covid-19, à base d'hydroxychloroquine. En raison de ses nombreux bienfaits sur la courbe des guérisons, ainsi que son manque de dangerosité attesté par l'absence de décès liés à son usage, hormis deux cas de complications sérieuses constatées chez des patients qui étaient sous traitement d'autres substances. « En dehors de ces deux cas, aucun effet indésirable notable n'a été constaté », pour reprendre les paroles du ministre de la Santé lors de son intervention lors de la réunion de la Commission parlementaire des secteurs sociaux, organisée jeudi 28 mai
dernier.
La molécule au cœur de la polémique
Sur le plan international, plusieurs études contradictoires sont apparues dont certaines mettent sérieusement en doute l’efficacité de la molécule d’Hydroxychloroquine .
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, lundi 25 mai, avoir suspendu « temporairement » les essais cliniques avec l'hydroxychloroquine qu'elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays, par mesure de précaution. Pour cause, l’étude publiée le 22 mai dernier dans la célèbre revue médicale britannique “The Lancet”, concluant que l'hydroxychloroquine pouvait être néfaste aux malades du
Covid-19 hospitalisés.
Suscitant des critiques, notamment des défenseurs de la molécule, comme le chercheur et infectiologue français, Didier Raoult, qualifiant l'étude de « foireuse », l’étude controversée vient d’être retirée de la prestigieuse revue britannique, et trois des quatre scientifiques, qui ont contribué à l’élaboration de cette étude, ont jeté l’éponge en retirant hier leur signature de l'article.
Dix jours après avoir arrêté les tests, l’autorité sanitaire mondiale a déploré sa rapide décision. Elle a annoncé, mercredi 3 courant, avoir repris les essais sur l'hydroxychloroquine.
Pour sa part, le Maroc continue son chemin de lutte contre le Covid-19, en dépit des études contradictoires menées par adeptes et dépréciateurs sur l’efficacité ou le danger de la molécule. Et aussi, en l’absence de publications nationales permettant d’évaluer objectivement et scientifiquement l’usage du protocole à base de l’Hydroxychloroquine. Celles-ci sont toujours attendues.
Safaa Ksaani
Secret de polichinelle. Les résultats positifs qu’enregistre le royaume sont le fruit du maintien du protocole thérapeutique contre le covid-19, à base d'hydroxychloroquine. En raison de ses nombreux bienfaits sur la courbe des guérisons, ainsi que son manque de dangerosité attesté par l'absence de décès liés à son usage, hormis deux cas de complications sérieuses constatées chez des patients qui étaient sous traitement d'autres substances. « En dehors de ces deux cas, aucun effet indésirable notable n'a été constaté », pour reprendre les paroles du ministre de la Santé lors de son intervention lors de la réunion de la Commission parlementaire des secteurs sociaux, organisée jeudi 28 mai
dernier.
La molécule au cœur de la polémique
Sur le plan international, plusieurs études contradictoires sont apparues dont certaines mettent sérieusement en doute l’efficacité de la molécule d’Hydroxychloroquine .
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, lundi 25 mai, avoir suspendu « temporairement » les essais cliniques avec l'hydroxychloroquine qu'elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays, par mesure de précaution. Pour cause, l’étude publiée le 22 mai dernier dans la célèbre revue médicale britannique “The Lancet”, concluant que l'hydroxychloroquine pouvait être néfaste aux malades du
Covid-19 hospitalisés.
Suscitant des critiques, notamment des défenseurs de la molécule, comme le chercheur et infectiologue français, Didier Raoult, qualifiant l'étude de « foireuse », l’étude controversée vient d’être retirée de la prestigieuse revue britannique, et trois des quatre scientifiques, qui ont contribué à l’élaboration de cette étude, ont jeté l’éponge en retirant hier leur signature de l'article.
Dix jours après avoir arrêté les tests, l’autorité sanitaire mondiale a déploré sa rapide décision. Elle a annoncé, mercredi 3 courant, avoir repris les essais sur l'hydroxychloroquine.
Pour sa part, le Maroc continue son chemin de lutte contre le Covid-19, en dépit des études contradictoires menées par adeptes et dépréciateurs sur l’efficacité ou le danger de la molécule. Et aussi, en l’absence de publications nationales permettant d’évaluer objectivement et scientifiquement l’usage du protocole à base de l’Hydroxychloroquine. Celles-ci sont toujours attendues.
Safaa Ksaani