Les experts sont unanimes à ce sujet : un sommeil de qualité est essentiel pour une bonne hygiène de vie. Le soir, il n’est pas rare de tomber de fatigue devant sa télévision et de se laisser aller à s’endormir. D’autres se servent de l’objet pour se détendre, « anesthésier » leur cerveau quand les pensées fourmillent trop, se fatiguer les yeux et trouver plus facilement le sommeil. Si pour certains le processus n’aura aucune incidence sur la suite de la nuit, pour une grande majorité de personnes, sombrer devant la télévision nuit à l’endormissement et à la qualité du sommeil. F. Qadiri, spécialiste des pathologies du sommeil, nous explique pourquoi.
La lumière bleue, principal ennemi
Le problème que pose la télévision réside dans la lumière bleue qu’elle renvoie et qui vient bouleverser notre horloge biologique régulée par des marqueurs, l’alimentation, la lumière et l’activité physique. « Les écrans sont enrichis pour améliorer le contraste. La lumière bleue est semblable à la luminosité du matin. En clair, c’est un signal fort qui indique au corps que c’est le jour et qu’il faut se réveiller », explique Dr. Qadiri.
Plus précisément, cette lumière bleue empêche « la production de mélatonine (l’hormone du sommeil, NDLR), sécrétée dès que le jour baisse autour de nous », complète la spécialiste. En retardant l’endormissement, cette lumière bleue provoque « un décalage de phase, un véritable jetlag social », ajoute-t-elle.
Un sommeil fragmenté
Laisser la télévision allumée alors que l’on dort nuit aussi au cycle de repos : « Les changements sonores, lors des publicités par exemple, réveillent à intervalles et provoquent un sommeil fragmenté, peu réparateur. De même pour les stimulations visuelles variables », précise Dr. Qadiri. Sans compter qu’après un réveil durant la nuit, il pourra être difficile de se rendormir.
Ce que l’on regarde n’est pas non plus sans conséquence et peut rendre difficile l’endormissement et engendrer des troubles de sommeil. « Les contenus à sensation comme les thrillers, les films ou série d’horreur, suscitent des émotions très intenses et favorisent la sécrétion d’adrénaline et de cortisol qui ont un effet éveillant. C’est aussi pour cela qu’il ne faut pas se coucher fâché », ajoute la spécialiste.
Conseils
On évite bien sûr de regarder les écrans dans son lit, et le conseil vaut surtout pour les personnes souffrant d’insomnies. Pour préparer son cerveau au coucher, un couvre-feu digital une heure avant d’aller au lit est recommandé. Durant cette heure, on se détend, on privilégie les activités relaxantes et on favorise un environnement lumineux chaud, grâce à des lumières jaunes orangées.
La lumière bleue, principal ennemi
Le problème que pose la télévision réside dans la lumière bleue qu’elle renvoie et qui vient bouleverser notre horloge biologique régulée par des marqueurs, l’alimentation, la lumière et l’activité physique. « Les écrans sont enrichis pour améliorer le contraste. La lumière bleue est semblable à la luminosité du matin. En clair, c’est un signal fort qui indique au corps que c’est le jour et qu’il faut se réveiller », explique Dr. Qadiri.
Plus précisément, cette lumière bleue empêche « la production de mélatonine (l’hormone du sommeil, NDLR), sécrétée dès que le jour baisse autour de nous », complète la spécialiste. En retardant l’endormissement, cette lumière bleue provoque « un décalage de phase, un véritable jetlag social », ajoute-t-elle.
Un sommeil fragmenté
Laisser la télévision allumée alors que l’on dort nuit aussi au cycle de repos : « Les changements sonores, lors des publicités par exemple, réveillent à intervalles et provoquent un sommeil fragmenté, peu réparateur. De même pour les stimulations visuelles variables », précise Dr. Qadiri. Sans compter qu’après un réveil durant la nuit, il pourra être difficile de se rendormir.
Ce que l’on regarde n’est pas non plus sans conséquence et peut rendre difficile l’endormissement et engendrer des troubles de sommeil. « Les contenus à sensation comme les thrillers, les films ou série d’horreur, suscitent des émotions très intenses et favorisent la sécrétion d’adrénaline et de cortisol qui ont un effet éveillant. C’est aussi pour cela qu’il ne faut pas se coucher fâché », ajoute la spécialiste.
Conseils
On évite bien sûr de regarder les écrans dans son lit, et le conseil vaut surtout pour les personnes souffrant d’insomnies. Pour préparer son cerveau au coucher, un couvre-feu digital une heure avant d’aller au lit est recommandé. Durant cette heure, on se détend, on privilégie les activités relaxantes et on favorise un environnement lumineux chaud, grâce à des lumières jaunes orangées.