Le Secrétaire général de l’Organisation mondiale des douanes (OMD), Kunio Mikuriya, et celui de l’Union internationale des transports routiers (IRU), Umberto de Pretto, viennent d’émettre une déclaration commune le 11 mai 2020, appelant conjointement les administrations douanières du monde entier à coordonner leurs interventions aux frontières avec les autres autorités de gestion des frontières et à mettre en œuvre des normes internationales telles que la Convention TIR, comme il conviendra, face à la pandémie de COVID-19. Une crise qui expose, il est vrai, le monde entier à des difficultés économiques inédites. Les échanges ont considérablement diminué, les chaînes logistiques sont interrompues et les restrictions imposées en matière de transport transfrontalier et de transport de fret en transit pourraient aggraver l’impact économique de la pandémie.
Face à l’aggravation de la situation sur le secteur, ils ont décidé de coordonner leurs actions pour soutenir les efforts de leurs membres respectifs dans la mise en œuvre des instruments, outils et programmes appropriés.
Ils ont préconisé, alors, une série de mesures à prendre par les administrations douanières face aux conséquences du COVID-19 sur le transport transfrontalier.
Utiliser le système TIR pour limiter les inspections physiques
La première mesure à faire, c’est de coordonner leurs interventions aux frontières avec les autres autorités de gestion des frontières et mettre en œuvre des normes internationales telles que la Convention TIR (Transports internationaux Routiers), selon le cas. Une convention, faut-il le souligner, a pour objectif de faciliter le transit international grâce à des procédures de transit douanier simplifiées et à un système de garantie international.
Pour La seconde mesure, les administrations douanières sont sommées à utiliser autant que possible le système TIR et ses outils informatiques, qui permettent de sécuriser les transports sous le contrôle de la douane en limitant les inspections physiques et les contacts entre personnes aux frontières, et donc de réduire le risque de propagation du virus tout en protégeant les douaniers et les chauffeurs.
Elles sont appelées également à mettre en place des files prioritaires (vertes) pour les véhicules commerciaux afin de réduire les temps d’attente aux frontières et prendre d’autres mesures pour assurer la continuité de la chaîne logistique.
Enfin, il leur est préconisé d’évitent de fermer les frontières au transport international de marchandises, en particulier au matériel de secours et aux biens de première nécessité, et au personnel de secours, et de contrôler inutilement les véhicules commerciaux aux frontières.
Face à l’aggravation de la situation sur le secteur, ils ont décidé de coordonner leurs actions pour soutenir les efforts de leurs membres respectifs dans la mise en œuvre des instruments, outils et programmes appropriés.
Ils ont préconisé, alors, une série de mesures à prendre par les administrations douanières face aux conséquences du COVID-19 sur le transport transfrontalier.
Utiliser le système TIR pour limiter les inspections physiques
La première mesure à faire, c’est de coordonner leurs interventions aux frontières avec les autres autorités de gestion des frontières et mettre en œuvre des normes internationales telles que la Convention TIR (Transports internationaux Routiers), selon le cas. Une convention, faut-il le souligner, a pour objectif de faciliter le transit international grâce à des procédures de transit douanier simplifiées et à un système de garantie international.
Pour La seconde mesure, les administrations douanières sont sommées à utiliser autant que possible le système TIR et ses outils informatiques, qui permettent de sécuriser les transports sous le contrôle de la douane en limitant les inspections physiques et les contacts entre personnes aux frontières, et donc de réduire le risque de propagation du virus tout en protégeant les douaniers et les chauffeurs.
Elles sont appelées également à mettre en place des files prioritaires (vertes) pour les véhicules commerciaux afin de réduire les temps d’attente aux frontières et prendre d’autres mesures pour assurer la continuité de la chaîne logistique.
Enfin, il leur est préconisé d’évitent de fermer les frontières au transport international de marchandises, en particulier au matériel de secours et aux biens de première nécessité, et au personnel de secours, et de contrôler inutilement les véhicules commerciaux aux frontières.