Neila Tazi et Abdelkader Retnani respectivement présidente et vice-président de la Fédération des Industries Culturelles et Créatives.
Malgré ses effets néfastes, la crise provoquée par l’épidémie du coronavirus peut être une opportunité à saisir par les professionnels du secteur et les autorités en charge de la culture pour une relance sur des bases saines, qui rendent justice à l’artiste actuellement considéré comme « un travailleur de l’informel ».
A l’arrêt depuis le déclenchement de la crise du COVID 19, à l’image de toute l’économie des secteurs productifs et des services, le secteur des industries culturelles, créatives avance le chiffre de quelques 1100 entreprises dont le chiffre d’affaires a connu une baisse moyenne de 70% et affirme un impact économique global de 2 milliards de dirhams.
L’arrêt d’activité concerne les différentes filières des activités culturelles et créatives : cinéma, édition, arts visuels, audiovisuel, spectacles vivants, concerts, théâtre, tournées, galeries, festivals, événementiel. Les salles de cinémas, théâtres, galeries, librairies, espaces culturels et événementiels sont fermés depuis la mi-mars 2020. Le confinement a poussé à l’annulation de centaines d’événements, de tournages et de festivals, mettant au chômage forcé des dizaines de milliers d’acteurs culturels, tout secteur confondu.
La Fédération des Industries Culturelles et Créatives avance le chiffre rond de 100 000 emplois qui auraient été directement impactés par la situation créée par le nécessaire confinement et l’état d’urgence sanitaire décidés par les autorités. La crise sanitaire a ainsi mis sur le carreau « plusieurs milliers de professionnels indépendants, d’artistes et de techniciens qui constituent l’écosystème de la création et de la production culturelle au Maroc ». Une originalité, rendant plus grave encore la précarité économique des employés du secteur culturel : « même avec une carte professionnelle, l’artiste est considéré comme « un travailleur de l’informel » dans le cadre du découpage retenu pour la distribution des aides monétaires directes, décidées pour lutter contre les effets économiques et sociaux du COVID 19 » relève la Fédération des Industries Culturelles et Créatives.
A la veille de la reprise « normale » de la vie économique et sociale, la Fédération des Industries Culturelles et Créatives préconise des mesures spécifiques et appropriées pour la reprise de celles-ci, notamment à travers l’animation des villes et des régions pour donner un souffle à la reprise du tourisme.
A cet effet, la Fédération des Industries Culturelles et Créatives propose l’adoption de deux axes stratégiques, « complémentaires et plus bénéfiques à l’avenir » :
A l’arrêt depuis le déclenchement de la crise du COVID 19, à l’image de toute l’économie des secteurs productifs et des services, le secteur des industries culturelles, créatives avance le chiffre de quelques 1100 entreprises dont le chiffre d’affaires a connu une baisse moyenne de 70% et affirme un impact économique global de 2 milliards de dirhams.
L’arrêt d’activité concerne les différentes filières des activités culturelles et créatives : cinéma, édition, arts visuels, audiovisuel, spectacles vivants, concerts, théâtre, tournées, galeries, festivals, événementiel. Les salles de cinémas, théâtres, galeries, librairies, espaces culturels et événementiels sont fermés depuis la mi-mars 2020. Le confinement a poussé à l’annulation de centaines d’événements, de tournages et de festivals, mettant au chômage forcé des dizaines de milliers d’acteurs culturels, tout secteur confondu.
La Fédération des Industries Culturelles et Créatives avance le chiffre rond de 100 000 emplois qui auraient été directement impactés par la situation créée par le nécessaire confinement et l’état d’urgence sanitaire décidés par les autorités. La crise sanitaire a ainsi mis sur le carreau « plusieurs milliers de professionnels indépendants, d’artistes et de techniciens qui constituent l’écosystème de la création et de la production culturelle au Maroc ». Une originalité, rendant plus grave encore la précarité économique des employés du secteur culturel : « même avec une carte professionnelle, l’artiste est considéré comme « un travailleur de l’informel » dans le cadre du découpage retenu pour la distribution des aides monétaires directes, décidées pour lutter contre les effets économiques et sociaux du COVID 19 » relève la Fédération des Industries Culturelles et Créatives.
A la veille de la reprise « normale » de la vie économique et sociale, la Fédération des Industries Culturelles et Créatives préconise des mesures spécifiques et appropriées pour la reprise de celles-ci, notamment à travers l’animation des villes et des régions pour donner un souffle à la reprise du tourisme.
A cet effet, la Fédération des Industries Culturelles et Créatives propose l’adoption de deux axes stratégiques, « complémentaires et plus bénéfiques à l’avenir » :
- Un axe basé sur une approche sociale à destination de la jeunesse pour faciliter l’accès aux espaces de vie culturelle et sociale, pour stimuler le potentiel créatif des jeunes et favoriser leur épanouissement;
- Le deuxième axe repose sur le développement des Industries créatives et culturelles, pour que les entreprises et professionnels qui opèrent dans ces filières bénéficient d’un écosystème favorable à l’émergence d’une réelle économie de la création.
Pour préserver les emplois et assurer la relance du secteur des ICC, la Fédération des industries Culturelles et Créatives préconise pas moins de 34 mesures d’urgence, transversales ou par filière, dont l’exonération pendant 6 mois des charges liées à l’IR, la CNSS et l’AMO de juin à décembre 2020, des entreprises culturelles.
Parmi ces mesures, la Fédération des Industries Culturelles et Créatives appelle à «créer un fonds spécial d’urgence et de rebond pour soutenir les professionnels du secteur et la création toutes filières confondues», comme cela a été fait par plusieurs pays dans le monde. Toujours dans cet esprit, la Fédération des Industries Culturelles et Créatives en appelle, par ailleurs, à «Inciter les régions et collectivités territoriales à engager rapidement les budgets dédiés aux activités culturelles et créatives de l’année 2020».
Sur le plan institutionnel, une exigence qui n’est pas, à proprement parler, liée à la crise est l’accélération de « la modernisation du secteur par : l’adoption des textes législatifs qui doivent voir le jour (contrat artiste, loi BMDA, extension de l’AMO aux professionnels…), améliorer les process d’attribution des cartes d’artistes, développer des plateformes digitalisées pour la diffusion des créations et productions culturelles, engager un programme de formation professionnelle ».
Dans le même communiqué, la Fédération des Industries Culturelles et Créatives informe enfin qu’elle «a également adressé aux autorités de tutelle une série de recommandations spécifiques, adaptées aux besoins et aux contraintes de chaque filière intégrant 18 mesures spécifiques pour la sauvegarde des emplois, le déblocage et la simplification des procédures et l’octroi de subventions ainsi que l’accompagnement des filières en difficulté.».
Parmi ces mesures, la Fédération des Industries Culturelles et Créatives appelle à «créer un fonds spécial d’urgence et de rebond pour soutenir les professionnels du secteur et la création toutes filières confondues», comme cela a été fait par plusieurs pays dans le monde. Toujours dans cet esprit, la Fédération des Industries Culturelles et Créatives en appelle, par ailleurs, à «Inciter les régions et collectivités territoriales à engager rapidement les budgets dédiés aux activités culturelles et créatives de l’année 2020».
Sur le plan institutionnel, une exigence qui n’est pas, à proprement parler, liée à la crise est l’accélération de « la modernisation du secteur par : l’adoption des textes législatifs qui doivent voir le jour (contrat artiste, loi BMDA, extension de l’AMO aux professionnels…), améliorer les process d’attribution des cartes d’artistes, développer des plateformes digitalisées pour la diffusion des créations et productions culturelles, engager un programme de formation professionnelle ».
Dans le même communiqué, la Fédération des Industries Culturelles et Créatives informe enfin qu’elle «a également adressé aux autorités de tutelle une série de recommandations spécifiques, adaptées aux besoins et aux contraintes de chaque filière intégrant 18 mesures spécifiques pour la sauvegarde des emplois, le déblocage et la simplification des procédures et l’octroi de subventions ainsi que l’accompagnement des filières en difficulté.».