Avec un score de 0,43, le Maroc est le 4ème pays du continent le plus intégré à l’échelle régionale sur une liste de 54 Etats. Il est devancé par l’Afrique du Sud (1ère), Kenya (2ème) puis Rwanda (3ème). C’est ce qui ressort d’un rapport sur l’indice de l’intégration régionale en Afrique édition 2019, fraichement publié par la Banque Africaine de Développement (BAD).
En matière d’intégration macroéconomique, le Royaume, avec un score de 0,809, est le pays le plus intégré dans le continent, loin devant l’île de Maurice (2ème), l’Égypte (3ème), le Rwanda (4ème) puis le Mali (5ème).
De l’avis des économistes de la BAD, les meilleures performances sont généralement les pays dont les monnaies sont facilement convertibles en d’autres devises. C’est le cas du dirham marocain. Ils ajoutent que le Maroc, avec l’Ile Maurice, sont les pays mettant actuellement en œuvre le nombre le plus élevé de traités bilatéraux d’investissement, autre facteur qui renforce leur position dans le domaine.
Concernant ce critère d’intégration macro-économique, le Soudan du Sud et l’Angola figurent au bas de l’échelle. Par ailleurs, en matière d’intégration des infrastructures, le Maroc occupe la 4ème place. Un classement qui est du aux bonnes connexions aériennes du Royaume.
Les trois premières places reviennent respectivement à l’Afrique du Sud, l’Egypte et Seychelles. Notre voisin la Tunisie est en 5ème position.
« L’intégration régionale ne peut être effective sans infrastructures adéquates. Dans notre univers hautement technologique, la solidité des liens économiques en matière de développement commercial, financier, social et de la production passe par des infrastructures bien conçues, bien connectées. La mise en œuvre, sans délai, de stratégies visant à remédier au déficit d’infrastructures s’impose comme un impératif, estime le rapport, élaboré conjointement, avec la Commission de l’Union africaine et la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies.
En matière d’intégration macroéconomique, le Royaume, avec un score de 0,809, est le pays le plus intégré dans le continent, loin devant l’île de Maurice (2ème), l’Égypte (3ème), le Rwanda (4ème) puis le Mali (5ème).
De l’avis des économistes de la BAD, les meilleures performances sont généralement les pays dont les monnaies sont facilement convertibles en d’autres devises. C’est le cas du dirham marocain. Ils ajoutent que le Maroc, avec l’Ile Maurice, sont les pays mettant actuellement en œuvre le nombre le plus élevé de traités bilatéraux d’investissement, autre facteur qui renforce leur position dans le domaine.
Concernant ce critère d’intégration macro-économique, le Soudan du Sud et l’Angola figurent au bas de l’échelle. Par ailleurs, en matière d’intégration des infrastructures, le Maroc occupe la 4ème place. Un classement qui est du aux bonnes connexions aériennes du Royaume.
Les trois premières places reviennent respectivement à l’Afrique du Sud, l’Egypte et Seychelles. Notre voisin la Tunisie est en 5ème position.
« L’intégration régionale ne peut être effective sans infrastructures adéquates. Dans notre univers hautement technologique, la solidité des liens économiques en matière de développement commercial, financier, social et de la production passe par des infrastructures bien conçues, bien connectées. La mise en œuvre, sans délai, de stratégies visant à remédier au déficit d’infrastructures s’impose comme un impératif, estime le rapport, élaboré conjointement, avec la Commission de l’Union africaine et la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies.
Le Maroc à la traîne en matière d’intégration commerciale
En matière d’intégration commerciale, le Royaume-avec un score de 0,3- est considéré, malheureusement, parmi les pays les moins performants d’Afrique, se classant 39ème. Le plus performant du continent est l’Eswatini, devant la Namibie. Les trois pays ayant le plus d’échanges commerciaux intra régionaux sont le Lesotho, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe. En matière d’intégration productive, le Maroc- avec un score proche de 0,3- est à la 8ème position, loin derrière l’Afrique du Sud, leader du continent. Le Nigeria est en 2ème position, suivi de l’Angola, de la Tunisie puis de la Zambie.
Les pays les moins intégrés sont la République du Congo, le Lesotho, l’Éthiopie, la Mauritanie et le Niger.
«L’intégration productive est le maillon le plus faible de l’Afrique en matière d’intégration régionale... la production n’est pas équitablement répartie sur le continent et les pays ne sont pas en train de tirer parti de leurs avantages comparatifs. Cette situation est peut-être due à l’insuffisance ou l’inexistence de logistiques : les chaînes d’approvisionnement régionales ont besoin de logistiques qui fonctionnent correctement», relève-ton de même source.
«Il y a urgence à ce que les pays africains améliorent leurs capacités productives. Ils peuvent y parvenir par une meilleure coordination des échanges commerciaux et des politiques d’investissement au niveau panafricain et par la promotion d’une coopération accrue entre acteurs du secteur public et du secteur privé », estime la BAD.
En matière de libre circulation des personnes, le Maroc est en mauvaise position (48ème). La meilleure performance est enregistrée par les îles de Comores, la Djibouti et la Somalie qui se disputent la première place.
La Libye, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Burundi et l’Algérie sont les pays les moins intégrés en ce qui concerne cette dimension. « Aucun d’eux n’a signé le Protocole (de Kigali) sur la libre circulation des personnes, et ils exigent de la plupart des ressortissants africains qu’ils obtiennent un visa d’entrée pour visiter leur territoire », fait savoir la BAD.
Dans l’ensemble, le rapport souligne que des efforts doivent être fournis davantage pour intégrer les économies régionales afin de les rendre plus résistantes aux chocs tels que la pandémie actuelle de Covid-19.
Les pays les moins intégrés sont la République du Congo, le Lesotho, l’Éthiopie, la Mauritanie et le Niger.
«L’intégration productive est le maillon le plus faible de l’Afrique en matière d’intégration régionale... la production n’est pas équitablement répartie sur le continent et les pays ne sont pas en train de tirer parti de leurs avantages comparatifs. Cette situation est peut-être due à l’insuffisance ou l’inexistence de logistiques : les chaînes d’approvisionnement régionales ont besoin de logistiques qui fonctionnent correctement», relève-ton de même source.
«Il y a urgence à ce que les pays africains améliorent leurs capacités productives. Ils peuvent y parvenir par une meilleure coordination des échanges commerciaux et des politiques d’investissement au niveau panafricain et par la promotion d’une coopération accrue entre acteurs du secteur public et du secteur privé », estime la BAD.
En matière de libre circulation des personnes, le Maroc est en mauvaise position (48ème). La meilleure performance est enregistrée par les îles de Comores, la Djibouti et la Somalie qui se disputent la première place.
La Libye, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Burundi et l’Algérie sont les pays les moins intégrés en ce qui concerne cette dimension. « Aucun d’eux n’a signé le Protocole (de Kigali) sur la libre circulation des personnes, et ils exigent de la plupart des ressortissants africains qu’ils obtiennent un visa d’entrée pour visiter leur territoire », fait savoir la BAD.
Dans l’ensemble, le rapport souligne que des efforts doivent être fournis davantage pour intégrer les économies régionales afin de les rendre plus résistantes aux chocs tels que la pandémie actuelle de Covid-19.
A. CHANNAJE