L'interdiction des portiques porte un grand coup aux producteurs marocains
Dans un communiqué conjoint parvenu à l'Opinion, les ministères de la santé, de l'intérieur et de l'industrie informent que suite à une réunion de la commission chargée d'établir une norme marocaine spécifique aux protiques désinfectants dont l'usage s'est généralisé au Maroc à la faveur de l'actuelle pandémie de coronavirus, il a été décidé d'interdire l'usage et la commercialisation de ces portiques. Ceci en raison des risques potentiels que leur utilisation fait peser sur la santé publique.
Le communiqué explique cette décision par le manque de recul et de données scientifiques quant aux effets sanitaires des produits désinfectants utilisés dans ces portiques.
Le même communiqué informe que l'utilisation des portiques reste autorisée pour la désinfection des objets, équipements, matériel et marchandises.
Le communiqué appelle enfin au retrait des portiques déjà installés à l'entrée de certaines administrations et lieux publics, grandes surfaces et autres commerces, avertissant que toute infraction dans ce sens exposera ses auteurs à des poursuites judiciaires.
Il est à rappeler que deux entreprises marocaines, l'une basée à Oujda et l'autre à Marrakech, avaient développé des portiques désinfectants 100% marocains, respectivement baptisés "Virus Hunter" et "Safe Tube" à propos desquels ils avaient reçu une centaine de commandes émanant d'administrations publiques et d'établissements privés. La décision qui vient d'être prise par les ministères de la santé, de l'intérieur et de l'industrie réduira certainement à néant ces commandes.
Contacté par l'Opinion, l'un des producteurs marocains s'est dit abasourdi par cette décision qui le met en difficulté économique, d'autant plus que ses protiques avaient été installés dans plusieurs administrations publiques, ainsi que dans des établissements privés. "Nous espérions promouvoir une innovation marocaine tout en contribuant à l'effort national de lutte contre le coronavirus, mais nous voilà acculés à retirer nos portiques et à stopper nos livraisons alors même que nous avons déjà investi plusieurs millions de dirhams", nous a-t-il déclaré en off, avant de nous révéler son intention de réorienter sa production vers l'export, voie pour laquelle une certification préalable est nécessaire.
Le communiqué explique cette décision par le manque de recul et de données scientifiques quant aux effets sanitaires des produits désinfectants utilisés dans ces portiques.
Le même communiqué informe que l'utilisation des portiques reste autorisée pour la désinfection des objets, équipements, matériel et marchandises.
Le communiqué appelle enfin au retrait des portiques déjà installés à l'entrée de certaines administrations et lieux publics, grandes surfaces et autres commerces, avertissant que toute infraction dans ce sens exposera ses auteurs à des poursuites judiciaires.
Il est à rappeler que deux entreprises marocaines, l'une basée à Oujda et l'autre à Marrakech, avaient développé des portiques désinfectants 100% marocains, respectivement baptisés "Virus Hunter" et "Safe Tube" à propos desquels ils avaient reçu une centaine de commandes émanant d'administrations publiques et d'établissements privés. La décision qui vient d'être prise par les ministères de la santé, de l'intérieur et de l'industrie réduira certainement à néant ces commandes.
Contacté par l'Opinion, l'un des producteurs marocains s'est dit abasourdi par cette décision qui le met en difficulté économique, d'autant plus que ses protiques avaient été installés dans plusieurs administrations publiques, ainsi que dans des établissements privés. "Nous espérions promouvoir une innovation marocaine tout en contribuant à l'effort national de lutte contre le coronavirus, mais nous voilà acculés à retirer nos portiques et à stopper nos livraisons alors même que nous avons déjà investi plusieurs millions de dirhams", nous a-t-il déclaré en off, avant de nous révéler son intention de réorienter sa production vers l'export, voie pour laquelle une certification préalable est nécessaire.