
Depuis le changement à sa tête, Maroc Telecom multiplie les initiatives pour réhabiliter son image auprès des consommateurs marocains. À compter de ce dimanche 20 avril, tous les clients, actuels comme futurs, bénéficieront automatiquement d’un doublement du débit, sans aucune modification du tarif mensuel. Ainsi, l’offre 100 Mb/s passe à 200 Mb/s, tandis que celle de 200 Mb/s est portée à 1 Gb/s. Avec cette action commerciale, Maroc Telecom, détenue majoritairement par le groupe émirati Etisalat, amorce une baisse des prix déguisée, dans un marché où l’accès à Internet demeure cher par rapport aux pays de la région. En effet, même si le marché des télécoms est relativement libre et concurrentiel, avec la présence de trois opérateurs, les prix ont stagné ces dernières années, que ce soit au niveau des données mobiles ou de la téléphonie.
Si le Maroc ambitionne de devenir un pays connecté et ouvert sur le monde, l’accès à Internet ne peut plus être considéré comme un luxe, mais comme une nécessité pour tous les foyers, sur l’ensemble du territoire national. La démocratisation du numérique constitue en effet la pierre angulaire de toute stratégie digitale digne de ce nom, à l’image du plan «Digital Morocco 2030» porté par le gouvernement actuel.
Au-delà des prix, qui freinent cette démocratisation et continuent de peser lourdement sur le budget des ménages, un autre obstacle persiste: la répartition inéquitable de l’accès à Internet sur le territoire national. Selon le dernier classement de l’indice NRI (Network Readiness Index) pour l’année 2024, notre pays figure parmi les derniers en matière d’inclusion numérique, se classant à la 118ème place mondiale sur 133 économies.
On assiste ainsi à de profondes disparités dans l’accès à Internet entre les grandes villes, bien équipées, et les villages reculés du Maroc. Or, comment espérer l’émergence économique de ce Maroc profond, ou garantir un accès équitable à l’éducation et à la culture, si ces territoires ne disposent même pas d’une connexion ADSL ou 4G ? Les opérateurs privés rechignant à investir massivement dans des infrastructures adaptées, l’État doit mettre en place des mécanismes de financement, des incitations ou même envisager des investissements directs pour combler ce fossé numérique.
Si le Maroc ambitionne de devenir un pays connecté et ouvert sur le monde, l’accès à Internet ne peut plus être considéré comme un luxe, mais comme une nécessité pour tous les foyers, sur l’ensemble du territoire national. La démocratisation du numérique constitue en effet la pierre angulaire de toute stratégie digitale digne de ce nom, à l’image du plan «Digital Morocco 2030» porté par le gouvernement actuel.
Au-delà des prix, qui freinent cette démocratisation et continuent de peser lourdement sur le budget des ménages, un autre obstacle persiste: la répartition inéquitable de l’accès à Internet sur le territoire national. Selon le dernier classement de l’indice NRI (Network Readiness Index) pour l’année 2024, notre pays figure parmi les derniers en matière d’inclusion numérique, se classant à la 118ème place mondiale sur 133 économies.
On assiste ainsi à de profondes disparités dans l’accès à Internet entre les grandes villes, bien équipées, et les villages reculés du Maroc. Or, comment espérer l’émergence économique de ce Maroc profond, ou garantir un accès équitable à l’éducation et à la culture, si ces territoires ne disposent même pas d’une connexion ADSL ou 4G ? Les opérateurs privés rechignant à investir massivement dans des infrastructures adaptées, l’État doit mettre en place des mécanismes de financement, des incitations ou même envisager des investissements directs pour combler ce fossé numérique.