En pleine crise de la Covid-19, Faudel, surnommé le prince du Rai, a tourné son nouveau clip. Après le dernier single, « Mon Dieu », sorti l’année précédente, le chanteur vient de raviver la flamme ainsi que les souvenirs de son enfance. Aujourd’hui, avec le nouveau titre revisité, il raconte une grande histoire d’amour baptisée ‘’Histoire Chabba’’. Ce dernier a été lancé le 30 septembre.
Contacté par « L’Opinion », Faudel raconte les dessous de sa nouvelle production.
- La crise sanitaire vous a permis de revisiter la chanson Histoire Chabba, quelles sont les raisons qui vous ont poussé à le faire et pourquoi avoir choisi le Maroc pour tourner votre clip ?
- Ce n’est pas le Coronavirus qui m’a poussé à décider de revisiter la chanson. Le choix d’Histoire Chebba appartient à un grand chanteur du rai, qui s’appelle Cheikh Mazouzi que j’apprécie beaucoup depuis que j’étais petit. Il s’agit d’un souvenir d’enfance qui me rappelle la belle époque, du coup, je me suis dit pourquoi ne pas reprendre cette chanson à ma façon, afin de la rapprocher du grand public et la faire découvrir aux jeunes d’aujourd’hui qui ne connaissent pas le vrai Rai « sans prétention », donc l’idée est de rendre le Rai plus « fashion ».
Il faut savoir que l’arrangement de cette chanson a été fait par Hicham Khatir, un Marocain originaire de la ville d’Oujda et qui est très connu dans la scène du Rai au Royaume. Concernant le Clip de cette chanson, il a été tourné à Rabat, la belle capitale du Maroc. Ce pays que j’aime tant au point de décider de m’y installer.
-On vous a vu au Maroc après la levée du confinement, comment avez-vous vécu cette période ?
- En réalité, au début du confinement, ce fut une épreuve pénible à laquelle j’ai eu beaucoup de difficulté à m’adapter. J’avais plein de doutes sur beaucoup de choses. Or, c’était un mal pour un bien, dans le sens où le lock down m’a permis de rester avec ma famille, de faire le tri sur pas mal de choses concernant ma carrière professionnelle, ma vie personnelle, mes propres choix et éventuellement où je veux en venir par la suite. D’ailleurs, le confinement avait pour rôle de nous aider à prendre le temps pour mieux réfléchir afin de prendre les bonnes décisions. Je fus très perplexe et horrifié au début du confinement, mais, par la suite, je me suis habitué gentiment.
-Quelles ont été les répercussions de la pandémie sur le secteur artistique, notamment les spectacles ?
- La période du confinement était assez rude pour tout le monde, les répercussions de la crise sanitaire étaient catastrophiques concernant l’évènementiel. En fait, le secteur a été fracassé, autrement dit, les spectacles, mariages, concerts, évènements, ont été touchés de plein fouet par la Covid-19. Et malheureusement, ce n’est pas encore fini. Bien que la crise soit toujours présente avec nous, « Dieu est grand ». En souhaitant le mieux pour les nations et que tout reviendra en ordre comme c’était le cas auparavant.
- Des rumeurs laissent entendre que vous songez à conquérir le cinéma, est-ce vrai ? Si oui, parlez-nous de cette expérience.
- Oui, effectivement, je prépare actuellement un projet cinématographique avec une grande comédienne ici au Maroc. Je n’en dirai pas plus, pour effectivement faire la grande surprise à tous mes fans.
- Pour rapprocher le lecteur de Faudel, quelle est votre routine au Maroc (Casa ou Rabat ?), vous faites du sport en temps de Covid-19 ? Plutôt resto ou repas à domicile ?
- Ma routine se partage entre trois villes, j’aime beaucoup Marrakech, Rabat et Tétouan. Ce sont des villes que j’apprécie énormément. S’agissant du sport, non, je ne le pratique pas souvent sans mentir à mes chers fans que j’aime beaucoup d’ailleurs.
Je me suis un peu relâché, mais je compte m’y mettre prochainement. Je suis plutôt repas à domicile, parce que j’ai une famille formidable, une femme qui cuisine super bien, et qui est, d’ailleurs, Marocaine. Pour ma part, j’aime la cuisine et cuisiner un peu, mais, de temps à autre, on se fait de très bons restaurants. Pour autant, je préfère manger à la maison parce que je trouve que c’est plus saint.
Contacté par « L’Opinion », Faudel raconte les dessous de sa nouvelle production.
- La crise sanitaire vous a permis de revisiter la chanson Histoire Chabba, quelles sont les raisons qui vous ont poussé à le faire et pourquoi avoir choisi le Maroc pour tourner votre clip ?
- Ce n’est pas le Coronavirus qui m’a poussé à décider de revisiter la chanson. Le choix d’Histoire Chebba appartient à un grand chanteur du rai, qui s’appelle Cheikh Mazouzi que j’apprécie beaucoup depuis que j’étais petit. Il s’agit d’un souvenir d’enfance qui me rappelle la belle époque, du coup, je me suis dit pourquoi ne pas reprendre cette chanson à ma façon, afin de la rapprocher du grand public et la faire découvrir aux jeunes d’aujourd’hui qui ne connaissent pas le vrai Rai « sans prétention », donc l’idée est de rendre le Rai plus « fashion ».
Il faut savoir que l’arrangement de cette chanson a été fait par Hicham Khatir, un Marocain originaire de la ville d’Oujda et qui est très connu dans la scène du Rai au Royaume. Concernant le Clip de cette chanson, il a été tourné à Rabat, la belle capitale du Maroc. Ce pays que j’aime tant au point de décider de m’y installer.
-On vous a vu au Maroc après la levée du confinement, comment avez-vous vécu cette période ?
- En réalité, au début du confinement, ce fut une épreuve pénible à laquelle j’ai eu beaucoup de difficulté à m’adapter. J’avais plein de doutes sur beaucoup de choses. Or, c’était un mal pour un bien, dans le sens où le lock down m’a permis de rester avec ma famille, de faire le tri sur pas mal de choses concernant ma carrière professionnelle, ma vie personnelle, mes propres choix et éventuellement où je veux en venir par la suite. D’ailleurs, le confinement avait pour rôle de nous aider à prendre le temps pour mieux réfléchir afin de prendre les bonnes décisions. Je fus très perplexe et horrifié au début du confinement, mais, par la suite, je me suis habitué gentiment.
-Quelles ont été les répercussions de la pandémie sur le secteur artistique, notamment les spectacles ?
- La période du confinement était assez rude pour tout le monde, les répercussions de la crise sanitaire étaient catastrophiques concernant l’évènementiel. En fait, le secteur a été fracassé, autrement dit, les spectacles, mariages, concerts, évènements, ont été touchés de plein fouet par la Covid-19. Et malheureusement, ce n’est pas encore fini. Bien que la crise soit toujours présente avec nous, « Dieu est grand ». En souhaitant le mieux pour les nations et que tout reviendra en ordre comme c’était le cas auparavant.
- Des rumeurs laissent entendre que vous songez à conquérir le cinéma, est-ce vrai ? Si oui, parlez-nous de cette expérience.
- Oui, effectivement, je prépare actuellement un projet cinématographique avec une grande comédienne ici au Maroc. Je n’en dirai pas plus, pour effectivement faire la grande surprise à tous mes fans.
- Pour rapprocher le lecteur de Faudel, quelle est votre routine au Maroc (Casa ou Rabat ?), vous faites du sport en temps de Covid-19 ? Plutôt resto ou repas à domicile ?
- Ma routine se partage entre trois villes, j’aime beaucoup Marrakech, Rabat et Tétouan. Ce sont des villes que j’apprécie énormément. S’agissant du sport, non, je ne le pratique pas souvent sans mentir à mes chers fans que j’aime beaucoup d’ailleurs.
Je me suis un peu relâché, mais je compte m’y mettre prochainement. Je suis plutôt repas à domicile, parce que j’ai une famille formidable, une femme qui cuisine super bien, et qui est, d’ailleurs, Marocaine. Pour ma part, j’aime la cuisine et cuisiner un peu, mais, de temps à autre, on se fait de très bons restaurants. Pour autant, je préfère manger à la maison parce que je trouve que c’est plus saint.
Propos recueillis par Salima HAFID
Portrait du prince du Rai
Faudel Belloua est né le 6 juin 1978 à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines. La star du rai est chanteur et acteur, il a été naturalisé au Maroc en 2011. Lors de son début dans la carrière musicale, Faudel a été surnommé à ses débuts en 1997 le Petit prince du Rai. Ce dernier connaît le succès à ses 19 ans avec les titres tels que ‘’Tellement N’Brick’’, ‘’Dis-moi’’, ou encore ‘’Je veux vivre’’.
Ces derniers ont fait chanter les anciennes générations et même celle d’aujourd’hui. Il a joué des rôles dans le cinéma, comme le film « Le battement d’ailes du papillon » avec Audrey Tautou en 2000, « Bab el web », et dans la série télévisée « Sami le pion », diffusée sur M6. Après la sortie de son single « Mon pays » en 2006 et son soutien à Nicolas Sarkozy en 2007. Depuis, Faudel s’est fait de plus en plus discret.
Faudel rejoint en 1990 le groupe Les Étoiles du raï, créé par Assim Ozadanir. Il se produit à Mantes-la-Jolie et autour de Paris en reprenant des titres de Cheb Mami, Khaled ou encore Chaba Zahouania. En 1992, il chante la première partie d’un concert de Khaled. En 1993, Mohamed Mestar prend Faudel sous ses ailes et devient son manager, il le mène vers la célébrité de la scène, où Faudel chante en première partie de Jimmy Oihid.
Peu à peu, le répertoire de Faudel se constitue : Gérald Toto, M ou Patrick Goraguer signent ses chansons. Après la parution de son single Mon pays en 2006 et son soutien envers Nicolas Sarkozy en 2007, le chanteur se fait de plus en plus discret.
Il revient après 5 ans d’absence en 2017, avec un single produit par RedOne. Aujourd’hui, Faudel revient avec son nouveau titre revisité à sa façon tout en gardant le style original de la chanson. L’idée est de mêler le rai traditionnel et le rai moderne.
Ces derniers ont fait chanter les anciennes générations et même celle d’aujourd’hui. Il a joué des rôles dans le cinéma, comme le film « Le battement d’ailes du papillon » avec Audrey Tautou en 2000, « Bab el web », et dans la série télévisée « Sami le pion », diffusée sur M6. Après la sortie de son single « Mon pays » en 2006 et son soutien à Nicolas Sarkozy en 2007. Depuis, Faudel s’est fait de plus en plus discret.
Faudel rejoint en 1990 le groupe Les Étoiles du raï, créé par Assim Ozadanir. Il se produit à Mantes-la-Jolie et autour de Paris en reprenant des titres de Cheb Mami, Khaled ou encore Chaba Zahouania. En 1992, il chante la première partie d’un concert de Khaled. En 1993, Mohamed Mestar prend Faudel sous ses ailes et devient son manager, il le mène vers la célébrité de la scène, où Faudel chante en première partie de Jimmy Oihid.
Peu à peu, le répertoire de Faudel se constitue : Gérald Toto, M ou Patrick Goraguer signent ses chansons. Après la parution de son single Mon pays en 2006 et son soutien envers Nicolas Sarkozy en 2007, le chanteur se fait de plus en plus discret.
Il revient après 5 ans d’absence en 2017, avec un single produit par RedOne. Aujourd’hui, Faudel revient avec son nouveau titre revisité à sa façon tout en gardant le style original de la chanson. L’idée est de mêler le rai traditionnel et le rai moderne.