Un Guinéen de 22 ans, enfermé depuis des mois dans un centre de rétention pour étrangers (CPR) près de Rome, a été retrouvé pendu dimanche par ses compagnons, ont rapporté des médias.
Sur le mur de sa cellule, Ousmane Sylla, avait écrit ces quelques mots en français : "Je n’en peux plus, je veux rentrer chez moi", précise le site "Infomigrants", soulignant que ce drame a provoqué une nouvelle polémique en Italie sur les centres de rétention.
Le jeune Guinéen avait reçu un ordre d’expulsion le 13 octobre après avoir été débouté de sa demande d’asile. D’abord retenu à Trapani, en Sicile, il venait d’être transféré dans le centre de séjour pour étrangers (CPR) de Ponte Galeria près de Rome, indique la même source.
Quelques jours avant son suicide, Ousmane Sylla avait pleuré et fait part de son mal-être aux infirmières du centre. Il parlait régulièrement de ses jeunes frères en Guinée et de son impossibilité de subvenir aux besoins de sa famille restée au pays, rapporte "Infomigrants".
Une centaine de personnes séjournent dans ce CPR, décrit comme "un enfer" où les étrangers sont privés de liberté dans des "conditions inhumaines", selon l’eurodéputé et secrétaire général du parti de centre-gauche +Europa, Riccardo Magi, souligne le même média précisant que ce dernier avait tenu à visiter le centre quelques heures après le drame.
D’après les témoignages des retenus recueillis par Riccardo Magi, "les conditions [de vie] sont infernales dans ce centre, d’un point de vue sanitaire, hygiénique et alimentaire".
Sur le mur de sa cellule, Ousmane Sylla, avait écrit ces quelques mots en français : "Je n’en peux plus, je veux rentrer chez moi", précise le site "Infomigrants", soulignant que ce drame a provoqué une nouvelle polémique en Italie sur les centres de rétention.
Le jeune Guinéen avait reçu un ordre d’expulsion le 13 octobre après avoir été débouté de sa demande d’asile. D’abord retenu à Trapani, en Sicile, il venait d’être transféré dans le centre de séjour pour étrangers (CPR) de Ponte Galeria près de Rome, indique la même source.
Quelques jours avant son suicide, Ousmane Sylla avait pleuré et fait part de son mal-être aux infirmières du centre. Il parlait régulièrement de ses jeunes frères en Guinée et de son impossibilité de subvenir aux besoins de sa famille restée au pays, rapporte "Infomigrants".
Une centaine de personnes séjournent dans ce CPR, décrit comme "un enfer" où les étrangers sont privés de liberté dans des "conditions inhumaines", selon l’eurodéputé et secrétaire général du parti de centre-gauche +Europa, Riccardo Magi, souligne le même média précisant que ce dernier avait tenu à visiter le centre quelques heures après le drame.
D’après les témoignages des retenus recueillis par Riccardo Magi, "les conditions [de vie] sont infernales dans ce centre, d’un point de vue sanitaire, hygiénique et alimentaire".
