Si la composition du onze olympique n’est pas encore tombée, on peut penser que le coach national Tarek Sektioui sera fidèle à ses préceptes. Dans l’objectif d’aligner à nouveau une équipe principalement à vocation offensive, pas ou peu de changement vis-à-vis de l’équipe mise en place face à l’Espagne. Seul Bilal El Khannouss, suspendu contre les Ibériques à cause d’une accumulation de cartons jaunes, devrait retrouver le milieu de terrain, en lieu et place d’Eliesse Ben Seghir, dans une position de 10 reculé, offrant à l’équipe un peu plus d’harmonie et d’équilibre.
Oussama El Azzouzi devra, lui, céder sa place en défense à cause d’une blessure au genou contractée lors des demi-finales, et devrait être suppléé soit par Adil Tahif (RS Berkane), soit par Akram Nakach (AS FAR).
La composition serait donc globalement la même que contre l’Irak et les États-Unis, avec une charnière formée par Boukamir et Nakach ou Tahif, des ailes animées par Hakimi et Akhomach d’une part, et Ouahdi et Ezzalzouli de l’autre, un double piston avec les complémentaires Targhalline et Richardson au milieu, puis El Khannouss derrière le seul attaquant de pointe et meilleur buteur du tournoi, Rahimi (6 buts).
De leur côté, les derniers adversaires du Maroc en finale de la CAN U23 ne sont pas des adversaires à prendre à la légère. Après s’être qualifiés en tant que premiers de leur groupe devant l’Espagne, les Égyptiens ont disposé du Paraguay au bout des penaltys (1-1, 5-4 aux t.a.b.), lors des quarts.
S’ils ont abandonné la possession à l’adversaire face à la France en demi-finale (défaits 3-1 après prolongations), ils ont néanmoins dominé contre les Sud-Américains, montrant ainsi leur polyvalence. Paradoxalement, au premier tour, ils ont également moins tenu le ballon contre des adversaires réputés plus faibles comme la République Dominicaine (0-0) et l’Ouzbékistan (2-1), puis ont partagé la gonfle avec l’Espagne (50%, victoire 2-1 des Pharaons).
Contre le Maroc, il faudra s’attendre à ce qu’ils abandonnent un peu plus le cuir, en évoluant dans leur 4-3-3 habituel, à vocation cette fois-ci à priori plus défensive, avec aussi beaucoup de joueurs évoluant du côté du championnat local, notamment dans les clubs phares d’Al-Ahly et Zamalek.
La présence de l’expérimenté Mohamed Elneny, au milieu de terrain, viendra renforcer un milieu déjà bien armé, qui protège particulièrement bien la défense, bien qu'un peu trop sur le reculoir. Ainsi, la formation égyptienne devrait évoluer en contre, tandis que nos Lionceaux auront certainement la tâche d’animer le jeu, comme cela a été le cas pendant la majorité du tournoi (à part contre l’Argentine et l’Espagne).
Attention cependant à ne pas trop se découvrir, car Zizo, deuxième joueur de plus de 23 ans de l’effectif, auteur de statistiques impressionnantes avec le Zamalek, sera prêt à saisir l’occasion pour nous punir. Gare également à Ibrahim Adel (Pyramids), meilleur buteur des Égyptiens dans ce tournoi avec 3 buts.
Ce sera donc tout un équilibre à trouver entre maîtrise du jeu et défense hermétique, afin de venir à bout de ces Pharaons qui, on le sait, sont dur au mal et sont experts dans l’art de plier sans jamais rompre.
À signaler que les deux équipes ont signé jusque-là leur meilleure performance dans un tournoi olympique. Pour chacune d’entre elles, la troisième place viendrait couronner un excellent parcours, comme bonus remarquable pour la nation qui vaincra.
Le match sera à visionner en direct, à partir de 16h, sur Arryadia, France 3 et Eurosport 2.
Oussama El Azzouzi devra, lui, céder sa place en défense à cause d’une blessure au genou contractée lors des demi-finales, et devrait être suppléé soit par Adil Tahif (RS Berkane), soit par Akram Nakach (AS FAR).
La composition serait donc globalement la même que contre l’Irak et les États-Unis, avec une charnière formée par Boukamir et Nakach ou Tahif, des ailes animées par Hakimi et Akhomach d’une part, et Ouahdi et Ezzalzouli de l’autre, un double piston avec les complémentaires Targhalline et Richardson au milieu, puis El Khannouss derrière le seul attaquant de pointe et meilleur buteur du tournoi, Rahimi (6 buts).
De leur côté, les derniers adversaires du Maroc en finale de la CAN U23 ne sont pas des adversaires à prendre à la légère. Après s’être qualifiés en tant que premiers de leur groupe devant l’Espagne, les Égyptiens ont disposé du Paraguay au bout des penaltys (1-1, 5-4 aux t.a.b.), lors des quarts.
La possession devrait nous revenir
S’ils ont abandonné la possession à l’adversaire face à la France en demi-finale (défaits 3-1 après prolongations), ils ont néanmoins dominé contre les Sud-Américains, montrant ainsi leur polyvalence. Paradoxalement, au premier tour, ils ont également moins tenu le ballon contre des adversaires réputés plus faibles comme la République Dominicaine (0-0) et l’Ouzbékistan (2-1), puis ont partagé la gonfle avec l’Espagne (50%, victoire 2-1 des Pharaons).
Contre le Maroc, il faudra s’attendre à ce qu’ils abandonnent un peu plus le cuir, en évoluant dans leur 4-3-3 habituel, à vocation cette fois-ci à priori plus défensive, avec aussi beaucoup de joueurs évoluant du côté du championnat local, notamment dans les clubs phares d’Al-Ahly et Zamalek.
La présence de l’expérimenté Mohamed Elneny, au milieu de terrain, viendra renforcer un milieu déjà bien armé, qui protège particulièrement bien la défense, bien qu'un peu trop sur le reculoir. Ainsi, la formation égyptienne devrait évoluer en contre, tandis que nos Lionceaux auront certainement la tâche d’animer le jeu, comme cela a été le cas pendant la majorité du tournoi (à part contre l’Argentine et l’Espagne).
Attention cependant à ne pas trop se découvrir, car Zizo, deuxième joueur de plus de 23 ans de l’effectif, auteur de statistiques impressionnantes avec le Zamalek, sera prêt à saisir l’occasion pour nous punir. Gare également à Ibrahim Adel (Pyramids), meilleur buteur des Égyptiens dans ce tournoi avec 3 buts.
Ce sera donc tout un équilibre à trouver entre maîtrise du jeu et défense hermétique, afin de venir à bout de ces Pharaons qui, on le sait, sont dur au mal et sont experts dans l’art de plier sans jamais rompre.
À signaler que les deux équipes ont signé jusque-là leur meilleure performance dans un tournoi olympique. Pour chacune d’entre elles, la troisième place viendrait couronner un excellent parcours, comme bonus remarquable pour la nation qui vaincra.
Le match sera à visionner en direct, à partir de 16h, sur Arryadia, France 3 et Eurosport 2.