Selon les médias japonais, le premier ministre, Shino Abe, a annoncé, lors d'une déclaration, son intention de renoncer aux fonctions qu’ils occupent depuis fin 2012 pour des raisons de santé. Ce fut un coup de tonnerre politique au Japan du fait qu’il exerçait ses prérogatives de manière ininterrompue depuis le début de son mandat.
Le vétéran de la politique japonaise, souffre depuis longtemps d’une maladie intestinale inflammatoire chronique, la rectocolite hémorragique, a exprimé son regret de quitter son poste un an avant la fin de son mandat et en pleine crise sanitaire. Il a par ailleurs estimé ne pas avoir le choix considérant que ses problèmes de santé peuvent perturber la scène politique nationale.
« J'ai dû et je dois lutter contre la maladie et être soigné, je n'étais pas vraiment dans un état parfait en termes de santé, et pourtant, j'ai dû prendre des décisions politiques, des décisions importantes. Et je ne peux pas me tromper dans la prise de décision politique, je dois être digne du soutien du peuple japonais », déclare-t-il.
En attendant, M. Abe restera en poste jusqu’à la désignation de son successeur. Le choix du successeur va donner lieu, comme souvent en politique au Japon, à des arbitrages à huis clos, scandés de déclarations sibyllines des caciques du PLD, qui refléteront plus les équilibres de pouvoir entre ses cinq grandes factions (clans) que des orientations politiques.
Il déclare que « je vais continuer à remplir fermement mes fonctions jusqu'à ce qu'un nouveau Premier ministre soit nommé ».
Coup de tonnerre pour les japonais
Le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, s'est cependant efforcé ces derniers jours de balayer les spéculations sur un départ précipité de Shinzo Abe. Ce fidèle du Premier ministre a répété vendredi matin s'attendre à ce que M. Abe annonce son intention de « travailler dur », réaffirmant ne pas avoir vu de signes d'altération de sa santé lors de ses entrevues « quotidiennes » avec lui.
De même pour certains analystes qui s’attendent à ce que M. Abe reste à son poste jusqu’au terme de son troisième et dernier mandat de président du PLD prévu en septembre 2021.
Shinichi Nishikawa, professeur de sciences politiques à l’université de Meiji de Tokyo, considère qu’il s’agit d’une énorme surprise qui survienne à un moment où le Japan fait face à des défis non négligeables, notamment en ce qui concerne la gestion de la Covid-19.
Il explique ainsi qu’il pourrait y avoir une situation politique pareille, mais déclare avec certitude que cette démission aura un grand impact sur la scène politique japonaise.
Rappelons que, Shinzo Abe avait déjà brusquement démissionné de son premier mandat en 2007 pour ces mêmes raisons de santé.
Le vétéran de la politique japonaise, souffre depuis longtemps d’une maladie intestinale inflammatoire chronique, la rectocolite hémorragique, a exprimé son regret de quitter son poste un an avant la fin de son mandat et en pleine crise sanitaire. Il a par ailleurs estimé ne pas avoir le choix considérant que ses problèmes de santé peuvent perturber la scène politique nationale.
« J'ai dû et je dois lutter contre la maladie et être soigné, je n'étais pas vraiment dans un état parfait en termes de santé, et pourtant, j'ai dû prendre des décisions politiques, des décisions importantes. Et je ne peux pas me tromper dans la prise de décision politique, je dois être digne du soutien du peuple japonais », déclare-t-il.
En attendant, M. Abe restera en poste jusqu’à la désignation de son successeur. Le choix du successeur va donner lieu, comme souvent en politique au Japon, à des arbitrages à huis clos, scandés de déclarations sibyllines des caciques du PLD, qui refléteront plus les équilibres de pouvoir entre ses cinq grandes factions (clans) que des orientations politiques.
Il déclare que « je vais continuer à remplir fermement mes fonctions jusqu'à ce qu'un nouveau Premier ministre soit nommé ».
Coup de tonnerre pour les japonais
Le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, s'est cependant efforcé ces derniers jours de balayer les spéculations sur un départ précipité de Shinzo Abe. Ce fidèle du Premier ministre a répété vendredi matin s'attendre à ce que M. Abe annonce son intention de « travailler dur », réaffirmant ne pas avoir vu de signes d'altération de sa santé lors de ses entrevues « quotidiennes » avec lui.
De même pour certains analystes qui s’attendent à ce que M. Abe reste à son poste jusqu’au terme de son troisième et dernier mandat de président du PLD prévu en septembre 2021.
Shinichi Nishikawa, professeur de sciences politiques à l’université de Meiji de Tokyo, considère qu’il s’agit d’une énorme surprise qui survienne à un moment où le Japan fait face à des défis non négligeables, notamment en ce qui concerne la gestion de la Covid-19.
Il explique ainsi qu’il pourrait y avoir une situation politique pareille, mais déclare avec certitude que cette démission aura un grand impact sur la scène politique japonaise.
Rappelons que, Shinzo Abe avait déjà brusquement démissionné de son premier mandat en 2007 pour ces mêmes raisons de santé.