Le thème retenu cette année pour la Journée mondiale de l’habitat est « Accélérer l’action urbaine pour un monde sans carbone ». Ce qui montre bien, selon Antonio Guterres, que les villes et centres urbains sont au cœur de l’action climatique menée pour que l’objectif de 1,5 degré Celsius demeure à portée.
Alors que nous célébrons aujourd’hui la Journée mondiale de l’habitat, "les villes et centres urbains du monde entier sont pris entre deux feux, luttant tout à la fois contre la crise de la COVID 19 et contre les changements climatiques. Ils abritent actuellement 4,5 milliards d’habitantes et d’habitants, chiffre qui devrait presque doubler d’ici à 2050", rappelle le Secrétaire général de l'ONU.
Et d'alerter que d’ici au milieu du siècle, plus de 1,6 milliard de personnes vivant en milieu urbain pourraient avoir à supporter, chaque été, des températures moyennes pouvant atteindre 35 degrés Celsius.
Si nous voulons atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici à 2050, il est essentiel que les autorités municipales montrent la voie, "en misant sur l’utilisation de matériaux respectueux de l’environnement et sur des bâtiments à faible consommation énergétique, résilients et alimentés par les énergies renouvelables. Elles ont tout à y gagner : moins de pollution et de risques climatiques, des emplois plus nombreux et une population en meilleure santé, goûtant davantage de bien-être", explique-t-il.
"En cette Journée mondiale de l’habitat, œuvrons ensemble pour mettre l’action urbaine durable et son potentiel de transformation au service de notre planète et de l’humanité", conclut-il ainsi son message.