Cet événement symbolique rappel également la Recommandation OIT/UNESCO de 1966, concernant la condition du personnel enseignant. Un texte qui détermine les critères de référence relatifs aux droits et aux responsabilités des enseignants, ainsi que les normes fixant leur formation initiale et continue, leur recrutement, leur emploi et les conditions d’enseignement et d’apprentissage.
Cela dit, les recommandations des deux organisations onusiennes sont loin d’être prises en considération au Maroc, où les enseignants vivent quotidiennement un calvaire, suite aux multiples lacunes infrastructurelles, aux faibles salaires qui n’avancent pas d’un Iota, au manque de sécurité dans les établissements…et la liste n’est pas exhaustive.
Ayant à supporter la faible politique gouvernementale pour l’enseignement national, les enseignants paient en termes de souffrances un tribut bien plus lourd que d'autres professions.
D’autant plus que l'école d'autrefois, lieu d'apprentissage très respecté dans la société, est devenue un lieu de contestation dans lequel l'enseignant tend à perdre son statut de maitre pour prendre celui de victime. Dans ce sillage, la syndicaliste et conseillère Istiqlalienne, également Présidente de l’Organisation de la Femme Istiqlalienne (OFI), Khadija Zoumi, nous a déclaré que cette journée est une occasion pour la tutelle de présenter son plan d’action pour «remédier aux multiples problèmes vécus par le corps professoral».
Par ailleurs, elle a abordé la situation déplorable des enseignants contractuels, notant que «si la situation des enseignants n’est pas améliorée, le système de l’enseignement continuera à s’effondrer». En effets, les contractuels dont le nombre est estimé à plus de 80.000, mènent une série de grève, depuis près de 4 ans, pour exprimer leur rejet du recrutement par contrat et dénoncé les prélèvements sur salaire ayant touché ceux qui ont exercé leur droit de grève.
D’ailleurs, la coordination nationale des enseignants contractuels (CNPCC) a décidé, dimanche, lors d’une réunion de leur coordination nationale, d’organiser une grève nationale les 6 et 7 octobre prochains. Selon la coordination la tutelle veut répandre « de fausses informations selon lesquelles les revendications des enseignants ont été remplies », alors qu’il reste énormément de chemin à parcourir pour réduire les disparités dont souffre corps professoral.
Cela dit, les recommandations des deux organisations onusiennes sont loin d’être prises en considération au Maroc, où les enseignants vivent quotidiennement un calvaire, suite aux multiples lacunes infrastructurelles, aux faibles salaires qui n’avancent pas d’un Iota, au manque de sécurité dans les établissements…et la liste n’est pas exhaustive.
Ayant à supporter la faible politique gouvernementale pour l’enseignement national, les enseignants paient en termes de souffrances un tribut bien plus lourd que d'autres professions.
D’autant plus que l'école d'autrefois, lieu d'apprentissage très respecté dans la société, est devenue un lieu de contestation dans lequel l'enseignant tend à perdre son statut de maitre pour prendre celui de victime. Dans ce sillage, la syndicaliste et conseillère Istiqlalienne, également Présidente de l’Organisation de la Femme Istiqlalienne (OFI), Khadija Zoumi, nous a déclaré que cette journée est une occasion pour la tutelle de présenter son plan d’action pour «remédier aux multiples problèmes vécus par le corps professoral».
Par ailleurs, elle a abordé la situation déplorable des enseignants contractuels, notant que «si la situation des enseignants n’est pas améliorée, le système de l’enseignement continuera à s’effondrer». En effets, les contractuels dont le nombre est estimé à plus de 80.000, mènent une série de grève, depuis près de 4 ans, pour exprimer leur rejet du recrutement par contrat et dénoncé les prélèvements sur salaire ayant touché ceux qui ont exercé leur droit de grève.
D’ailleurs, la coordination nationale des enseignants contractuels (CNPCC) a décidé, dimanche, lors d’une réunion de leur coordination nationale, d’organiser une grève nationale les 6 et 7 octobre prochains. Selon la coordination la tutelle veut répandre « de fausses informations selon lesquelles les revendications des enseignants ont été remplies », alors qu’il reste énormément de chemin à parcourir pour réduire les disparités dont souffre corps professoral.