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Kasbat Tadla : A la recherche du lustre d’antan


le Mercredi 29 Juillet 2020

Riche de son patrimoine architectural et civilisationnel, la ville puise dans son histoire en quête d’une réhabilitation dans le cadre d’un développement intégré.



Kasbat Tadla : A la recherche du lustre d’antan
Les composantes du legs civilisationnel de la ville de Kasbat Tadla, riche et diversifié, reposent sur trois pôles principaux, représentés par la «Kasbah ismaélienne» construite en 1687 par le Sultan Moulay Ismail sur la rive droite d’Oued Oum Er Rbia, et qui a été longtemps considérée comme le noyau de la ville, ayant marqué les annales de l’histoire richissime du Maroc, «l’ancienne médina» qui avait rassemblé depuis des siècles musulmans et juifs autour d’un vivre ensemble exemplaire et si singulier et qui comprenait plusieurs Zaouia, mosquées, souks, des espaces pour l’artisanat traditionnel, ainsi que pour le «patrimoine colonial» contemporain avec ses institutions et manifestations civilisées et modernes.

Si de nombreuses sources historiques indiquent que Kasbat Tadla a vu, lors de l’époque médiévale, la succession de plusieurs dynasties, commençant par les Idrissides, les Almoravides, les Almohades et les Mérinides, ainsi que les dynasties Wattassides et Saâdiennes, jusqu’à la Dynastie Alaouite Chérifienne, les lumières vont briller de mille feux durant le règne du Sultan Moulay Ismail, qui avait donné à la Kasbah son lustre d’antan dans le sens où, elle est devenue une base militaire dédiées à la protection de l’ensemble de la région.

Pendant la période de protectorat, Kasbat Tadla va connaitre une importante organisation urbaine de son domaine initiée par les autorités coloniales qui ont entamé une urbanisation à grande échelle de la ville qui avait pris une forme moderne. 

Le Conservateur régional du patrimoine de la région Béni Mellal-Khénifra, Mohamed Choukri, a expliqué qu’avec l’occupation du Maroc par les Français, une vaste zone a été créée à l’Est de la Kasbah ismaélienne qui a formé ce qu’on appelle la nouvelle ville aux caractéristiques architecturales et urbaines «coloniales», et qui comprend de nouvelles institutions sociales et économiques y compris l’église, les écoles, les théâtres, les cinémas, la poste, des cafés, des restaurants et des hôtels, en plus d’un groupe de places et de parcs...

Pour sa part, M. Al Hassan El Omari, président de la commission des finances au sein du Conseil régional, a souligné la nécessité de renforcer le développement en réhabilitant la ville pour réaliser un décollage économique et social qui bénéficiera à ses habitants, citant les interventions du conseil dans ce cadre, comme la signature de nombreux accords pour la mise à niveau des structures architecturales de la ville. Il a cité à titre d’exemple l’accord signé entre le conseil de la région et le ministère de la Culture pour la réhabilitation de la Kasbah ismaélienne d’un montant de 10 millions de DH, l’accord pour la réhabilitation des abords d’Oum Errabia près de la Kasbah pour renforcer l’attractivité touristique de la ville, l’accord relatif à la réhabilitation de l’avenue principale de la ville (Avenue 20 Août) d’une valeur de 45 millions de DH avec une contribution de 33 millions de DH du Conseil élu de la région, en plus d’un accord de réhabilitation d’un quartier fragilisé d’une valeur de 263 millions de DH avec une contribution du conseil d’environ 25 millions de DH.







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