Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb, a révélé mardi à la Chambre des conseillers que chaque année, 600 nouveaux médecins quittent le Maroc peu après l'obtention de leurs diplômes, créant ainsi un déficit majeur en ressources humaines dans le secteur de la santé. Cette tendance à l'exode représente un sérieux défi pour le système de santé marocain, accentué par la récente loi-cadre n°06.22 relative au système national de santé, promulguée en décembre 2022, visant à résoudre cette problématique.
Afin de faire face à cette crise, le gouvernement a pris des mesures significatives, notamment la réduction de la durée de formation de six à cinq années, l'augmentation du nombre de centres de formation, et l'encouragement des médecins à rester au Maroc après leur formation. De plus, l'exécutif a autorisé les médecins étrangers à exercer au Maroc, cherchant ainsi à pallier le déficit actuel.
Rappelons que précédemment, le ministre de la Santé avait informé que 14.000 médecins marocains exercent à l'étranger, dont 6.000 en France uniquement. Dans son rapport annuel de novembre 2023, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) avait également mis en garde contre les conséquences de cet exode massif sur la qualité des soins et l'accès aux services médicaux pour les citoyens marocains.
Afin de faire face à cette crise, le gouvernement a pris des mesures significatives, notamment la réduction de la durée de formation de six à cinq années, l'augmentation du nombre de centres de formation, et l'encouragement des médecins à rester au Maroc après leur formation. De plus, l'exécutif a autorisé les médecins étrangers à exercer au Maroc, cherchant ainsi à pallier le déficit actuel.
Rappelons que précédemment, le ministre de la Santé avait informé que 14.000 médecins marocains exercent à l'étranger, dont 6.000 en France uniquement. Dans son rapport annuel de novembre 2023, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) avait également mis en garde contre les conséquences de cet exode massif sur la qualité des soins et l'accès aux services médicaux pour les citoyens marocains.