Khouribga nous a encore une fois plongés au cœur de l’Afrique à travers des images les plus sincères, les plus franches, les plus authentiques et les plus humaines. Elle a, encore une fois, créé l’émotion et déclenché la réflexion sur un cinéma africain qui souffre et qui à chaque fois qu’il accouche, c’est dans la douleur mais dans la joie du nouveau-né.
Ainsi, Le FICAK s’est érigé en forum du champ cinématographique africain, crédible avec une programmation riche et variée, des présences éminentes et des débats fructueux.
Ainsi, cette année encore, il a créé l’émotion aussi bien au moment de l’hommage dédié à Mohamed Choubi, acteur marocain et grand passionné de littérature et d’art, qu’au moment de la cérémonie de remise des Prix. Quand le cinéaste et président du jury Sâad Chraibi monta sur l’estrade, le suspense était intense tellement un Prix à Khouribga compte beaucoup pour nos cinéastes africains surtout les plus jeunes d’entre eux. Voici, par ailleurs, le verdict final de cette 22ème édition du festival du cinéma africain de Khouribga :
Ainsi, Le FICAK s’est érigé en forum du champ cinématographique africain, crédible avec une programmation riche et variée, des présences éminentes et des débats fructueux.
Ainsi, cette année encore, il a créé l’émotion aussi bien au moment de l’hommage dédié à Mohamed Choubi, acteur marocain et grand passionné de littérature et d’art, qu’au moment de la cérémonie de remise des Prix. Quand le cinéaste et président du jury Sâad Chraibi monta sur l’estrade, le suspense était intense tellement un Prix à Khouribga compte beaucoup pour nos cinéastes africains surtout les plus jeunes d’entre eux. Voici, par ailleurs, le verdict final de cette 22ème édition du festival du cinéma africain de Khouribga :
- Prix Don Quichotte : Oliver Black de Baba Tawfik / Maroc
- Prix de la critique : Oliver Black de Baba Tawfik / Maroc
- Prix de la section films documentaires : Mention spéciale : film « Broken Mirrors » d’Othmane Saadouni / Maroc, Grand Prix « Najib Ayyed » : « Marcher sur l’eau » d’Aïssa Maïga / Niger, Prix du Jury « Paulin Soumanou Vieyra » : « The letter » de Maria Lekow & Christopher, King / Kenya
Prix de la section films de fiction : Mention d’honneur : Feu Samir Sabri pour son rôle dans le film, « 2 Talla Harb » de Magdy Ahmed Ali / Egypte, Mention d’honneur : Mohamed Tsouli pour son rôle dans le film « L’automne des pommiers » de Mohamed Mouftakir / Maroc, Mention à Dyness Daisy Lungu pour son rôle de Buumba dans le film « Maria Christu » de Paul S. Wilu / Zambie, Mention pour la troupe de chorégraphie et de chants dans le film « La nuit des rois »de Philippe Lacôte / Côte D’ivoire, Mention pour l’image au film « Oliver Black » de Tawfik Baba / Maroc.
♣ Le Grand Prix « Ousmane Sembène » : « L’automne des pommiers » du réalisateur Mohamed Mouftakir / Maroc
♣ Prix spécial du jury « Noureddine Sail » : « J’irai au diable » de la réalisatrice Ismahane
Lahmar / Tunisie.
♣ Prix de la meilleure réalisation « Idrissa Ouedraogo » : « 2 Talla Harb » du réalisateur
Magdy Ahmed Ali / Egypte.
♣ Prix du scenario « Samir Farid » : « La nuit des rois » du réalisateur Philippe Lacôte / Côte d’Ivoire.
♣ Prix du 1er rôle féminin « Amina Rachid » : Madame Girley Charlène Jazama pour le rôle
de Sylvia dans le film « White Line » de Desirée Kahikapo / Namibie.
♣ Prix du 1er rôle masculin « Mohamed Bastaoui » : Michael Wawuyo SR. Pour le rôle
de Yohani dans le film « A taste of our land » de Yuhi Amuli / Rwanda.
Ainsi, la cérémonie de clôture eut lieu dans un cérémonial simple, mais combien solennel et émouvant. Ce choix a été prémédité puisqu’il s’inspirait de la réalité d’un cinéma africain qui ne cesse de souffrir le martyre, un cinéma toujours à la recherche d’une lueur d’espoir.
ELAZHAR