« Aujourd’hui, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu un rapport sur le contrat liant la société nationale Sonatrach à l’Office marocain de l’électricité et de l’eau, daté du 31 juillet 2011, et qui prend fin aujourd’hui, 31 octobre 2021, à minuit », a indiqué la présidence algérienne qui justifie la décision de ne pas renouveler ce contrat par les « pratiques agressives » du Maroc à l’égard de l’Algérie.
À travers leur décision, le régime algérien cherche à retirer au Maroc une manne gazière que le Royaume recevait en nature en tant que droits de transit. Or, le non-renouvellement du contrat du gazoduc Maghreb-Europe est en réalité plus préjudiciable pour l’Algérie puisqu’elle sera obligée de s’appuyer sur le Med Gaz qui alimente directement l’Espagne, mais qui a une capacité limitée à 8 milliards de m3 par an, alors que le Gazoduc Maghreb-Europe (GME) pouvait faire transiter jusqu’à 13 milliards. Les deux gazoducs constituaient une capacité globale de transport de plus de 20 milliards de m3, laquelle capacité sera dorénavant réduite de deux tiers. A cela s’ajoute le fait que les besoins espagnols en gaz avaient été estimés l’année dernière à plus de 9 milliards de m3.
Malgré les tentatives algériennes cherchant à convaincre ses partenaires qu'elle a les choses sous contrôle, le Med Gaz n’est pas en mesure de satisfaire les besoins espagnols alors que le Maroc peut parfaitement s’adapter à la nouvelle donne grâce à la marge de manœuvre confortable qu’il s’est aménagée à travers ses diverses stratégies de diversification.
Le gaz algérien prélevé par le Maroc dans le cadre du contrat lié au gazoduc Maghreb-Europe est en très grande partie destiné à la production d’électricité. Ce n’est donc pas demain la veille que la ménagère ne pourra pas trouver de bonbonnes de gaz dans le commerce.
À travers leur décision, le régime algérien cherche à retirer au Maroc une manne gazière que le Royaume recevait en nature en tant que droits de transit. Or, le non-renouvellement du contrat du gazoduc Maghreb-Europe est en réalité plus préjudiciable pour l’Algérie puisqu’elle sera obligée de s’appuyer sur le Med Gaz qui alimente directement l’Espagne, mais qui a une capacité limitée à 8 milliards de m3 par an, alors que le Gazoduc Maghreb-Europe (GME) pouvait faire transiter jusqu’à 13 milliards. Les deux gazoducs constituaient une capacité globale de transport de plus de 20 milliards de m3, laquelle capacité sera dorénavant réduite de deux tiers. A cela s’ajoute le fait que les besoins espagnols en gaz avaient été estimés l’année dernière à plus de 9 milliards de m3.
Malgré les tentatives algériennes cherchant à convaincre ses partenaires qu'elle a les choses sous contrôle, le Med Gaz n’est pas en mesure de satisfaire les besoins espagnols alors que le Maroc peut parfaitement s’adapter à la nouvelle donne grâce à la marge de manœuvre confortable qu’il s’est aménagée à travers ses diverses stratégies de diversification.
Le gaz algérien prélevé par le Maroc dans le cadre du contrat lié au gazoduc Maghreb-Europe est en très grande partie destiné à la production d’électricité. Ce n’est donc pas demain la veille que la ménagère ne pourra pas trouver de bonbonnes de gaz dans le commerce.