Et ce qui devait arriver n’est pas arrivé. Un concert drapé d’habits exceptionnels s’autoflagelle la veille de sa tenue à Rabat, la direction du Théâtre national Mohammed V s’en lavant les mains. Comment et pourquoi ? Nous ne sommes pas en mesure de tout expliquer, mais capables de ne rien comprendre à une approche où le mal jette son voile sur le « festif ». Un récital à trois accords d’une guitare qui pleure son utilisation à minima se casse le faciès, et pour grosse cause. A quelques heures du spectacle du combo dit Hoba Hoba Spirit au public féminin conséquent, son meneur et « chanteur » Reda Allali crache un venin sportif qui ne se nettoie qu’au karcher. Ledit leader de la formation musicale casablancaise, rajaoui invétéré, se laisse aller sur les ondes de Radio 2M dans des « analyses » hasardeuses à l’endroit d’un club de Rabat dont les fervents supporteurs ne sont au courant de son existence que par ouïedires. Mais là, cela tombe mal pour le chanteur-critique-chroniqueur à l’hebdomadaire Tel Quel et Tutti Conti. Les réseaux sociaux prennent le relais et dénoncent un affront sans précédent à l’endroit du Club de l’AS FAR. L’ami téméraire choisit la mésaventure : « Cette équipe ne doit plus exister. Son budget est deux fois plus élevé que celui du Raja. » Pour Radio 2M, cela n’est pas regrettable. Seulement, le soir-même, sur Arriyadia, la mise au point est cinglante. Abdeslam Belkchour, président de la Ligue nationale du football professionnel (LNFP) confirme à Allali que « le budget de l’AS FAR est très limité par rapport à celui du Wydad et du Raja qui disposent des plus gros budgets. Même le budget de Berkane représente seulement la moitié de celui du Wydad ». Finalement, le mécontentement du public de l’AS FAR impose l’annulation du concert programmé sur la scène du Théâtre national Mohammed V le 22 janvier. Et qui perd ? Les autres membres de Hoba, pardi !
