« Sur une surface de plus de 10 000 m2, 1 150 fauteuils sont répartis dans huit salles, dont une Imax, une 4DX – la première du type sur le continent – et une VIP (sièges full recliner à l’assise extra large, salon privé). »
Ceci correspond à l’implantation du groupe de salles de cinéma Pathé à Casablanca. Jusque-là, on ne peut que souhaiter la bienvenue au géant français. Seulement et parmi un tas de seulement, cette corporation à but rageusement lucratif manque d’âme comme d’autres mastodontes de son acabit.
Le Complexe ouvrait ses portes le 20 décembre et accueillait la veille, pour fêter l’évènement, peoples, représentants de la presse et une floppée de ce qu’on intitule les influenceurs. Le quotidien L’Opinion, né en 1965, n’est curieusement pas convié à cette nouba « hautement » culturelle. Mais bon, le jour de l’ouverture officielle, nous avons fait le déplacement pour nous rincer les yeux et nous faire une toile.
Beau et grandiose, ce type de modernisme éclipse le côté chaleureux des salles de cinéma d’antan. Une course frénétique au gigantisme et à la technologie est entrain de s’installer durablement puisque d’autres projets similaires sont en cours de réalisation. L’Etat et CINERJI promettent l’ouverture de 150 salles polyvalentes à travers les villes moyennes du pays, sous forme de complexes. Alors, la disparition des salles qui perdure depuis les années 1980 est-elle derrière nous ? Il faut le croire quoique la nostalgie des espaces cinématographiques de quartiers dans les grandes villes est bien présente.
Aujourd’hui, c’est le « tout confort » qui prime. Amorcé par le groupe Megarama, ce phénomène compte changer définitivement le visage de l’industrie qui accompagne la projection de films. Que la fréquentation suive… Mais les professionnels du secteur assurent que plus il y a d’offres, plus il y a de demandes.
Ceci correspond à l’implantation du groupe de salles de cinéma Pathé à Casablanca. Jusque-là, on ne peut que souhaiter la bienvenue au géant français. Seulement et parmi un tas de seulement, cette corporation à but rageusement lucratif manque d’âme comme d’autres mastodontes de son acabit.
Le Complexe ouvrait ses portes le 20 décembre et accueillait la veille, pour fêter l’évènement, peoples, représentants de la presse et une floppée de ce qu’on intitule les influenceurs. Le quotidien L’Opinion, né en 1965, n’est curieusement pas convié à cette nouba « hautement » culturelle. Mais bon, le jour de l’ouverture officielle, nous avons fait le déplacement pour nous rincer les yeux et nous faire une toile.
Beau et grandiose, ce type de modernisme éclipse le côté chaleureux des salles de cinéma d’antan. Une course frénétique au gigantisme et à la technologie est entrain de s’installer durablement puisque d’autres projets similaires sont en cours de réalisation. L’Etat et CINERJI promettent l’ouverture de 150 salles polyvalentes à travers les villes moyennes du pays, sous forme de complexes. Alors, la disparition des salles qui perdure depuis les années 1980 est-elle derrière nous ? Il faut le croire quoique la nostalgie des espaces cinématographiques de quartiers dans les grandes villes est bien présente.
Aujourd’hui, c’est le « tout confort » qui prime. Amorcé par le groupe Megarama, ce phénomène compte changer définitivement le visage de l’industrie qui accompagne la projection de films. Que la fréquentation suive… Mais les professionnels du secteur assurent que plus il y a d’offres, plus il y a de demandes.
