Après analyse des «données disponibles sur la mortalité», les membres du Comité de sécurité et de suivi ont estimé «qu'il n'y a aucune raison de modifier le protocole» des essais cliniques, a annoncé le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d'une conférence de presse virtuelle.
Rappelons que l’étude, publiée le 22 mai dans la revue scientifique The Lancet, conclut que HCQ, dérivée de l’antipaludéen chloroquine, n’est pas efficace contre le Covid-19 et qu’elle augmente même le risque de décès et d’arythmie cardiaque. Cependant, les résultats de cette étude ont été fortement contestés par de nombreux chercheurs, notamment, le Professeur marseillais et directeur de l’IHU, Didier Raoult, principal défenseur de l'utilisation de la chloroquine. Dans une lettre ouverte publiée le 28 mai, des dizaines de scientifiques du monde entier soulignent que l'examen minutieux de l'étude du Lancet soulève «à la fois des inquiétudes liées à la méthodologie et à l'intégrité des données».
Ainsi, cette décision de l’OMS se présente comme une victoire pour plusieurs pays, notamment le Maroc qui n’a pas adhéré aux conclusions de l’étude de la revue britannique, ni à la recommandation de l’OMS concernant la suspension «temporaire» des études menées avec l’hydroxychloroquine et la chloroquine.
Rappelons que l’étude, publiée le 22 mai dans la revue scientifique The Lancet, conclut que HCQ, dérivée de l’antipaludéen chloroquine, n’est pas efficace contre le Covid-19 et qu’elle augmente même le risque de décès et d’arythmie cardiaque. Cependant, les résultats de cette étude ont été fortement contestés par de nombreux chercheurs, notamment, le Professeur marseillais et directeur de l’IHU, Didier Raoult, principal défenseur de l'utilisation de la chloroquine. Dans une lettre ouverte publiée le 28 mai, des dizaines de scientifiques du monde entier soulignent que l'examen minutieux de l'étude du Lancet soulève «à la fois des inquiétudes liées à la méthodologie et à l'intégrité des données».
Ainsi, cette décision de l’OMS se présente comme une victoire pour plusieurs pays, notamment le Maroc qui n’a pas adhéré aux conclusions de l’étude de la revue britannique, ni à la recommandation de l’OMS concernant la suspension «temporaire» des études menées avec l’hydroxychloroquine et la chloroquine.