La fracture numérique au Maroc est une réalité alarmante. Alors que le numérique et l’intelligence artificielle devraient être des outils d’inclusion et de progrès, ils sont devenus un marché capté par une minorité qui en tire profit. Plutôt que de démocratiser l’accès aux connaissances et aux outils technologiques, certains acteurs préfèrent vendre des formations et des certificats souvent peu utiles, creusant davantage les inégalités. Les artisans, les travailleurs et une grande partie de la population restent en marge de cette évolution technologique, non par manque d’intérêt, mais faute d’accès à des formations adaptées, à des infrastructures adéquates et à une pédagogie qui leur permettrait de s’approprier ces outils. Cette fracture numérique s’accentue et se transforme en fracture sociale : une élite avance rapidement, tandis que le reste de la population est laissé pour compte, privé des opportunités du numérique et de l’intelligence artificielle.
Ce tableau joint, que j’ai peint, est une expression de ma frustration face à cette injustice. Il traduit l’urgence de repenser l’accès au numérique, non pas comme un privilège réservé à une minorité, mais comme un droit universel. L’intelligence artificielle et les nouvelles technologies doivent être mises au service de tous, favorisant l’inclusion et l’égalité des chances. Cependant, la fracture numérique au Maroc ne se limite pas à un simple problème d’accès aux outils technologiques. Elle est le reflet d’un déséquilibre plus profond, lié à l’éducation, à la formation et à la vision politique du numérique.
Aujourd’hui, le numérique est un levier incontournable du développement économique et social, mais il est trop souvent considéré comme une simple opportunité commerciale, plutôt que comme un véritable facteur d’émancipation collective. L’exclusion numérique découle d’un manque de formation adaptée et d’un déficit d’accompagnement, qui laissent de nombreuses personnes sur le bord du chemin. Il ne suffit pas de mettre à disposition des équipements connectés, encore faut-il donner à chacun les moyens de les utiliser efficacement. Les compétences numériques doivent être pensées comme un droit fondamental, au même titre que l’éducation de base. Prenons l’exemple des artisans marocains : ils possèdent un savoir-faire exceptionnel, transmis de génération en génération, mais qui reste largement absent du monde numérique. Faute d’outils adaptés à leurs réalités, ces professionnels sont exclus des opportunités qu’offrent le e-commerce, l’intelligence artificielle ou encore la personnalisation numérique de leurs créations. Si nous voulons réellement combler cette fracture, nous devons intégrer leurs compétences dans l’ère numérique en développant des solutions pensées pour eux et avec eux. Le risque, si rien n’est fait, est de voir la fracture numérique se transformer en une fracture économique et sociale durable. D’un côté, une élite technologique qui profite pleinement des avancées numériques et, de l’autre, une majorité de la population reléguée à des tâches dévalorisées, sans accès aux opportunités créées par l’IA et la digitalisation. Il est urgent de changer de paradigme. Le numérique ne doit pas être un facteur d’exclusion supplémentaire, mais un outil de souveraineté et d’émancipation. Pour cela, nous devons miser sur des solutions locales, adaptées aux besoins réels de la population, et favoriser une approche inclusive qui permette à chacun de tirer profit des avancées technologiques, sans distinction de classe sociale ou de niveau d’éducation. L’intelligence artificielle et les technologies numériques doivent être au service des Marocains, et non l’inverse.
Ce tableau joint, que j’ai peint, est une expression de ma frustration face à cette injustice. Il traduit l’urgence de repenser l’accès au numérique, non pas comme un privilège réservé à une minorité, mais comme un droit universel. L’intelligence artificielle et les nouvelles technologies doivent être mises au service de tous, favorisant l’inclusion et l’égalité des chances. Cependant, la fracture numérique au Maroc ne se limite pas à un simple problème d’accès aux outils technologiques. Elle est le reflet d’un déséquilibre plus profond, lié à l’éducation, à la formation et à la vision politique du numérique.
Aujourd’hui, le numérique est un levier incontournable du développement économique et social, mais il est trop souvent considéré comme une simple opportunité commerciale, plutôt que comme un véritable facteur d’émancipation collective. L’exclusion numérique découle d’un manque de formation adaptée et d’un déficit d’accompagnement, qui laissent de nombreuses personnes sur le bord du chemin. Il ne suffit pas de mettre à disposition des équipements connectés, encore faut-il donner à chacun les moyens de les utiliser efficacement. Les compétences numériques doivent être pensées comme un droit fondamental, au même titre que l’éducation de base. Prenons l’exemple des artisans marocains : ils possèdent un savoir-faire exceptionnel, transmis de génération en génération, mais qui reste largement absent du monde numérique. Faute d’outils adaptés à leurs réalités, ces professionnels sont exclus des opportunités qu’offrent le e-commerce, l’intelligence artificielle ou encore la personnalisation numérique de leurs créations. Si nous voulons réellement combler cette fracture, nous devons intégrer leurs compétences dans l’ère numérique en développant des solutions pensées pour eux et avec eux. Le risque, si rien n’est fait, est de voir la fracture numérique se transformer en une fracture économique et sociale durable. D’un côté, une élite technologique qui profite pleinement des avancées numériques et, de l’autre, une majorité de la population reléguée à des tâches dévalorisées, sans accès aux opportunités créées par l’IA et la digitalisation. Il est urgent de changer de paradigme. Le numérique ne doit pas être un facteur d’exclusion supplémentaire, mais un outil de souveraineté et d’émancipation. Pour cela, nous devons miser sur des solutions locales, adaptées aux besoins réels de la population, et favoriser une approche inclusive qui permette à chacun de tirer profit des avancées technologiques, sans distinction de classe sociale ou de niveau d’éducation. L’intelligence artificielle et les technologies numériques doivent être au service des Marocains, et non l’inverse.