La fermeture en rafale des plages marocaines, entamée depuis le début du mois d’août suite à la recrudescence spectaculaire du nombre de contaminations au Covid-19, a des effets multiples et transverses.
De Tanger à Agadir, en passant par Larache, Kénitra, Rabat, Bouznika et Casablanca, un rideau de fer est tombé sur la majeure partie de la façade atlantique du Royaume.
Seules échappent au lockdown, du moins jusqu’à l’écriture de ces lignes, quelques îlots d’estivage répartis ça et là, sur la côte méditerranéenne où le tourisme balnéaire est l’ultime activité économique après le tarissement des canaux de la contrebande, ainsi que sur le littoral saharien miraculeusement préservé par la faible prévalence des contaminations.
Loin d’être une simple question d’agrément et de loisir, ce phénomène revêt une dimension sociétale et économique indéniable. Des millions de Marocains, déjà éprouvés par les effets psychologiques et économiques ravageurs de la crise du Coronavirus, se retrouvent aujourd’hui sevrés de l’une des rares échappatoires, gratuites et libres d’accès, qui subsistaient en cette saison estivale raccourcie par le confinement et affectée par les difficultés financières qui freinent toute velléité de vacances ou d’estivage.
Le petit peuple des grandes villes marocaines comme Tanger, Rabat et Casablanca, dont les enfants noyaient leur ennui et dépensaient leur surcroît d’énergie aux abords des plages populaires, se retrouve aujourd’hui sans alternatives. En parallèle, l’écosystème économique formel et informel qui vivait du business estival se retrouve dans une situation des plus alarmantes. Pour chaque plage fermée, ce sont des milliers d’emplois qui coulent et des millions de frustrations qui émergent.
Une réflexion s’impose donc d’urgence en vue de trouver ces alternatives qui font aujourd’hui cruellement défaut.
De Tanger à Agadir, en passant par Larache, Kénitra, Rabat, Bouznika et Casablanca, un rideau de fer est tombé sur la majeure partie de la façade atlantique du Royaume.
Seules échappent au lockdown, du moins jusqu’à l’écriture de ces lignes, quelques îlots d’estivage répartis ça et là, sur la côte méditerranéenne où le tourisme balnéaire est l’ultime activité économique après le tarissement des canaux de la contrebande, ainsi que sur le littoral saharien miraculeusement préservé par la faible prévalence des contaminations.
Loin d’être une simple question d’agrément et de loisir, ce phénomène revêt une dimension sociétale et économique indéniable. Des millions de Marocains, déjà éprouvés par les effets psychologiques et économiques ravageurs de la crise du Coronavirus, se retrouvent aujourd’hui sevrés de l’une des rares échappatoires, gratuites et libres d’accès, qui subsistaient en cette saison estivale raccourcie par le confinement et affectée par les difficultés financières qui freinent toute velléité de vacances ou d’estivage.
Le petit peuple des grandes villes marocaines comme Tanger, Rabat et Casablanca, dont les enfants noyaient leur ennui et dépensaient leur surcroît d’énergie aux abords des plages populaires, se retrouve aujourd’hui sans alternatives. En parallèle, l’écosystème économique formel et informel qui vivait du business estival se retrouve dans une situation des plus alarmantes. Pour chaque plage fermée, ce sont des milliers d’emplois qui coulent et des millions de frustrations qui émergent.
Une réflexion s’impose donc d’urgence en vue de trouver ces alternatives qui font aujourd’hui cruellement défaut.
Majd EL ATOUABI