Les personnes modestes qui ont été amputées d’une jambe ou d’un pied, que ce soit à la suite d’un accident ou pour des raisons médicales, pouvaient autrefois bénéficier d’une attelle ou d’une prothèse, fabriquées dans les ateliers modernes de l’hôpital universitaire El Ayachi de Salé.
Cela ne sera plus possible.
Cet hôpital, fleuron de la ville de Salé, sera détruit dans quelques semaines.
L’Agence du Bouregreg en a ainsi décidé.
Mais l’hôpital El Ayachi, ce n’est pas seulement un terrain et des murs.
C’est une histoire, c’est de la science médicale, et surtout ce sont des hommes et des femmes qui y travaillent depuis des décennies.
C’est aussi un matériel médical hautement sophistiqué.
Il abrite un service de médecine physique et de réadaptation qui a coûté deux milliards de centimes, et qui vient à peine d’être inauguré.
Un nouvel atelier de confection de prothèses est en cours de construction et d’équipement (septembre 2024).
Un matériel de radiologie dernier cri.
Décider de démolir l’hôpital El Ayachi dans les semaines à venir, sans préavis, c’est provoquer des souffrances pour de nombreuses familles.
C’est aussi enfouir sous les décombres l’argent de l’État.
L’État marocain, les décideurs politiques et les habitants de Salé doivent comprendre que nous sommes tous favorables à la modernisation, mais pas au détriment des hommes et des femmes qui se rendent à cet hôpital à pied, pour rééduquer une vieille femme de 75 ans ou ajuster une attelle sur le moignon d’un accidenté de la route.
On décide de les transférer dans un hôpital à plus de 30 km de chez eux.
Avant d’envoyer un bulldozer détruire cet hôpital, gardez à l’esprit qu’El Ayachi était un saint, et que sa malédiction peut se manifester.
Cela ne sera plus possible.
Cet hôpital, fleuron de la ville de Salé, sera détruit dans quelques semaines.
L’Agence du Bouregreg en a ainsi décidé.
Mais l’hôpital El Ayachi, ce n’est pas seulement un terrain et des murs.
C’est une histoire, c’est de la science médicale, et surtout ce sont des hommes et des femmes qui y travaillent depuis des décennies.
C’est aussi un matériel médical hautement sophistiqué.
Il abrite un service de médecine physique et de réadaptation qui a coûté deux milliards de centimes, et qui vient à peine d’être inauguré.
Un nouvel atelier de confection de prothèses est en cours de construction et d’équipement (septembre 2024).
Un matériel de radiologie dernier cri.
Décider de démolir l’hôpital El Ayachi dans les semaines à venir, sans préavis, c’est provoquer des souffrances pour de nombreuses familles.
C’est aussi enfouir sous les décombres l’argent de l’État.
L’État marocain, les décideurs politiques et les habitants de Salé doivent comprendre que nous sommes tous favorables à la modernisation, mais pas au détriment des hommes et des femmes qui se rendent à cet hôpital à pied, pour rééduquer une vieille femme de 75 ans ou ajuster une attelle sur le moignon d’un accidenté de la route.
On décide de les transférer dans un hôpital à plus de 30 km de chez eux.
Avant d’envoyer un bulldozer détruire cet hôpital, gardez à l’esprit qu’El Ayachi était un saint, et que sa malédiction peut se manifester.