Elle est décidément rudoyée cette presse française. Même « Le Canard Enchaîné » (3-1-24) se casse le faciès. « Débarqué de BFMTV en février dernier pour avoir relayé dans ‘’Le Journal de la nuit’’ une douzaine de séquences de propagande favorables au Maroc, le journaliste Rachid M’Barki vient de rebondir au micro d’Atlantic Radio.
Fleuron du groupe Eco-Médias, dont Global Communication, filiale de la holding de la famille royale marocaine, détient plus de 10% des parts, la station de Casablanca a recruté celui qui est mis en examen depuis de 8 décembre pour abus de confiance et corruption privée passive, dans le cadre de l’enquête sur les soupçons d’Ingérence étrangère dans les médias français », nous éclaire cette publication hebdomadaire parisienne dont les créateurs en 1915 (Jeanne et Maurice Maréchal) doivent regretter, de là où ils sont, leurs pas de géants vers la vérité avec humour et célérité, malmenés désormais par de curieux écrivaillons.
Et pan sur le bec ! Atlantic Radio et Eco-Médias ne répondent à aucune affiliation royale, par le biais d’Al Mada, depuis le rachat du groupe il y a plusieurs années par l’homme d’affaire Nader Mawlawi et le label Carrefour (Best Financière). Mieux : que tait cet éminent reporter de bureau lorsqu’il évoque « l’ingérence dans les médias français » ? Aussi, pour mettre le lecteur au parfum, quelle est cette douzaine de séquences de propagandes favorables au Maroc ? Le grand rédacteur anonyme poursuit sa prose : « A ses heures perdues, l’ex-présentateur de BFMTV pourra peut-être, en plus, enseigner la déontologie à l’Ecole supérieure de journalisme et de communication, elle aussi propriété d’Eco-Médias. » Dans cette école privée, le non signataire -habitude du canard en question- de ces envolées qui « font trembler tout un pays ! » ferait mieux d’y demander admission, histoire de se frotter à la déontologie.
Fleuron du groupe Eco-Médias, dont Global Communication, filiale de la holding de la famille royale marocaine, détient plus de 10% des parts, la station de Casablanca a recruté celui qui est mis en examen depuis de 8 décembre pour abus de confiance et corruption privée passive, dans le cadre de l’enquête sur les soupçons d’Ingérence étrangère dans les médias français », nous éclaire cette publication hebdomadaire parisienne dont les créateurs en 1915 (Jeanne et Maurice Maréchal) doivent regretter, de là où ils sont, leurs pas de géants vers la vérité avec humour et célérité, malmenés désormais par de curieux écrivaillons.
Et pan sur le bec ! Atlantic Radio et Eco-Médias ne répondent à aucune affiliation royale, par le biais d’Al Mada, depuis le rachat du groupe il y a plusieurs années par l’homme d’affaire Nader Mawlawi et le label Carrefour (Best Financière). Mieux : que tait cet éminent reporter de bureau lorsqu’il évoque « l’ingérence dans les médias français » ? Aussi, pour mettre le lecteur au parfum, quelle est cette douzaine de séquences de propagandes favorables au Maroc ? Le grand rédacteur anonyme poursuit sa prose : « A ses heures perdues, l’ex-présentateur de BFMTV pourra peut-être, en plus, enseigner la déontologie à l’Ecole supérieure de journalisme et de communication, elle aussi propriété d’Eco-Médias. » Dans cette école privée, le non signataire -habitude du canard en question- de ces envolées qui « font trembler tout un pays ! » ferait mieux d’y demander admission, histoire de se frotter à la déontologie.