Et voilà que ça recommence ! Un ministre de la Culture qui brille par son absence à l’enterrement d’un éminent artiste, danseur-chorégraphe-cinéaste et écrivain. Quantité négligeable ou ignorance non assumée ? Dans les deux cas, le constat est douloureux. Douloureux pour un pays qui snobe ses élites, culturelles de surcroit, image d’une nation. Lahcen Zinoun dont nous parlons ici, monsieur le ministre, a fait flotter le drapeau marocain pendant des années à travers le monde.
A Bruxelles où il a entamé l’internationalité de son art de danseur et de chorégraphe, il était célébré en héros. Vous étiez pris le jour de son accompagnement à sa dernière demeure, une représentation physique et déclarée de votre département aurait colmaté une brèche lourde de béances. Mais non, rien. On vous croise lorsqu’il y a fête, on vous écoute quand vous alignez des mesures administratives à l’endroit d’artistes submergés de promesses, on vous plaint dès que vous recevez à tout va dans les locaux de votre département des personnes armées d’appareils à selfies dont les photos dégoulinent à l’envi ensuite sur les réseaux dits sociaux.
Mais ne vous en faites pas. Nous étions nombreux à vous représenter ce mercredi 17 janvier au cimetière Achouhada de Casablanca. Artistes et journalistes ont fait le déplacement, femmes et hommes. Quoi, vous comptez rédiger un communiqué ? La plus haute autorité du royaume ne manque jamais de le faire, monsieur le ministre. Lahcen Zinoun était un homme libre et le restera dans la mémoire de nous autres, agrippés au quotidien à nos convictions. Et encore merci.
A Bruxelles où il a entamé l’internationalité de son art de danseur et de chorégraphe, il était célébré en héros. Vous étiez pris le jour de son accompagnement à sa dernière demeure, une représentation physique et déclarée de votre département aurait colmaté une brèche lourde de béances. Mais non, rien. On vous croise lorsqu’il y a fête, on vous écoute quand vous alignez des mesures administratives à l’endroit d’artistes submergés de promesses, on vous plaint dès que vous recevez à tout va dans les locaux de votre département des personnes armées d’appareils à selfies dont les photos dégoulinent à l’envi ensuite sur les réseaux dits sociaux.
Mais ne vous en faites pas. Nous étions nombreux à vous représenter ce mercredi 17 janvier au cimetière Achouhada de Casablanca. Artistes et journalistes ont fait le déplacement, femmes et hommes. Quoi, vous comptez rédiger un communiqué ? La plus haute autorité du royaume ne manque jamais de le faire, monsieur le ministre. Lahcen Zinoun était un homme libre et le restera dans la mémoire de nous autres, agrippés au quotidien à nos convictions. Et encore merci.