La psychiatrie est-elle une science exacte ? Question saugrenue certes, mais à mieux la cerner, nous nous rendons compte qu’elle est légitime. Un excellent reportage diffusé le week-end dernier sur la chaîne française France 2 nous pousse à nous ranger du côté de l’aide à cette médecine proche du paranormal.
Dans un hôpital psychiatrique français, un bel illuminé s’agite depuis trois décennies en offrant un service inédit à des patients variablement atteints de troubles mentaux. Il gère la cafétéria du lieu et dirige une station radio libre de toutes contraintes.
L’idée est de faire interagir les résidents sur des thèmes qu’il propose parallèlement à des suggestions des personnes internées. Cela ressemble fort à des thérapies individuelles et les résultats sont peu banals. Un psychiatre avoue être surpris par les retombées de cette approche bienvenue : « Une heure de radio, ce sont deux comprimés en moins », confie-t-il. Les cas sont multiples et divers.
Nous croisons un sosie vocal de Brassens tombé dans une dépression aigue après une carrière mal gérée et qui vient donner de la voix en grattant à sa guitare jusqu’à épuisement. Nous sommes pris à la gorge en écoutant les mots/maux d’une patiente qui cumule les défaillances. Dépressive et anorexique, elle codirige la station et vient en aide aux autres malades maintenant qu’elle vit chez elle.
Et puis, un jour, France Inter fait appel à elle, lui proposant une rubrique similaire à ce qu’elle entonne sur la station de l’hôpital. Elle n’en revient pas et ressent une fierté que sa vie passée entre ses démons et les regards des autres ont failli la pousser vers l’acte extrême. Aujourd’hui, le samaritain a pris sa retraite. Mais la relève est assurée par une dame qui marche sur ses pas.
Dans un hôpital psychiatrique français, un bel illuminé s’agite depuis trois décennies en offrant un service inédit à des patients variablement atteints de troubles mentaux. Il gère la cafétéria du lieu et dirige une station radio libre de toutes contraintes.
L’idée est de faire interagir les résidents sur des thèmes qu’il propose parallèlement à des suggestions des personnes internées. Cela ressemble fort à des thérapies individuelles et les résultats sont peu banals. Un psychiatre avoue être surpris par les retombées de cette approche bienvenue : « Une heure de radio, ce sont deux comprimés en moins », confie-t-il. Les cas sont multiples et divers.
Nous croisons un sosie vocal de Brassens tombé dans une dépression aigue après une carrière mal gérée et qui vient donner de la voix en grattant à sa guitare jusqu’à épuisement. Nous sommes pris à la gorge en écoutant les mots/maux d’une patiente qui cumule les défaillances. Dépressive et anorexique, elle codirige la station et vient en aide aux autres malades maintenant qu’elle vit chez elle.
Et puis, un jour, France Inter fait appel à elle, lui proposant une rubrique similaire à ce qu’elle entonne sur la station de l’hôpital. Elle n’en revient pas et ressent une fierté que sa vie passée entre ses démons et les regards des autres ont failli la pousser vers l’acte extrême. Aujourd’hui, le samaritain a pris sa retraite. Mais la relève est assurée par une dame qui marche sur ses pas.