Chaque rentrée scolaire rappelle la dure réalité d’une classe moyenne coincée entre le marteau d’une vie de plus en plus chère et l’enclume de salaires stagnants. Supportant en grande partie le fardeau fiscal, cette catégorie a l’impression de ne rien recevoir en échange, voire d’être la grande oubliée de l’État social, pourtant si cher à notre gouvernement.
En effet, face à l’obligation de recourir à une éducation ou à une santé privées, faute d’alternative, ces familles subissent une inflation des produits alimentaires qui s’installe durablement, alimentée par la décompensation des hydrocarbures et désormais du gaz butane.
Pourtant, à la suite des assises de la fiscalité, le gouvernement précédent avait gravé dans le marbre le desserrement de l’étau autour de la classe moyenne, en intégrant “le réaménagement du barème progressif des taux de l’impôt sur le revenu applicable aux personnes physiques” dans la loi-cadre n° 69-19 portant réforme fiscale.
L’an III du gouvernement Akhannouch représente le moment opportun pour lancer ce chantier, d’autant plus que le dialogue social, ayant débouché sur une hausse des salaires des fonctionnaires, a également promis une révision du barème pour les salariés.
Ce barème n’a pas été révisé depuis 2010 sous le gouvernement Abbas El Fassi, et ce, malgré des changements importants dans la législation fiscale, l’augmentation du coût de la vie et les diverses promesses visant à soutenir la classe moyenne. Ces taux placent les salariés marocains parmi les plus lourdement imposés dans le monde arabe, l’émergence d’une classe moyenne solide, entreprenante et active économiquement devient de plus en plus difficile.
Malheureusement, c’est tout le contraire qu’on constate. La classe moyenne n’a cessé de se paupériser ces dernières années, avec une grande partie ayant renoncé aux voyages et aux loisirs, des activités essentielles au maintien et à la dynamisation de l’économie nationale. Il est temps de redonner un nouveau souffle à cette catégorie qui reste le moteur économique et intellectuel de tous les pays.
En effet, face à l’obligation de recourir à une éducation ou à une santé privées, faute d’alternative, ces familles subissent une inflation des produits alimentaires qui s’installe durablement, alimentée par la décompensation des hydrocarbures et désormais du gaz butane.
Pourtant, à la suite des assises de la fiscalité, le gouvernement précédent avait gravé dans le marbre le desserrement de l’étau autour de la classe moyenne, en intégrant “le réaménagement du barème progressif des taux de l’impôt sur le revenu applicable aux personnes physiques” dans la loi-cadre n° 69-19 portant réforme fiscale.
L’an III du gouvernement Akhannouch représente le moment opportun pour lancer ce chantier, d’autant plus que le dialogue social, ayant débouché sur une hausse des salaires des fonctionnaires, a également promis une révision du barème pour les salariés.
Ce barème n’a pas été révisé depuis 2010 sous le gouvernement Abbas El Fassi, et ce, malgré des changements importants dans la législation fiscale, l’augmentation du coût de la vie et les diverses promesses visant à soutenir la classe moyenne. Ces taux placent les salariés marocains parmi les plus lourdement imposés dans le monde arabe, l’émergence d’une classe moyenne solide, entreprenante et active économiquement devient de plus en plus difficile.
Malheureusement, c’est tout le contraire qu’on constate. La classe moyenne n’a cessé de se paupériser ces dernières années, avec une grande partie ayant renoncé aux voyages et aux loisirs, des activités essentielles au maintien et à la dynamisation de l’économie nationale. Il est temps de redonner un nouveau souffle à cette catégorie qui reste le moteur économique et intellectuel de tous les pays.
