Dans un récent rapport de suivi de la situation économique au Maroc, la Banque mondiale a indiqué que le déficit budgétaire et la dette publique se verront aggravés en raison de l’épidémie en 2020 et en 2021. A l’exception des produits de privatisation, le déficit budgétaire global va se chiffrer à 7,5% du PIB en 2020 contre 3,7% prévu avant l’épidémie.
Par ailleurs, la dette publique atteindra 75,2% du PIB contre 65% en 2019. Sur la période 2020-2024, les prévisions dévoilées indiquent une baisse progressive du déficit budgétaire se situant ainsi à 4,1% du PIB (contre 3,3% prévus avant la pandémie). Suite aux effets ravageurs de la Covid-19, le déficit du compte courant se creusera significativement en 2020, avant de diminuer à moyen terme, prévoit la Banque. Elle précise qu'il passera de 4,1% du PIB en 2019 à 8,4% en 2020 avec le net déclin des recettes d’exportation et touristiques, des transferts de fonds et des entrées de capitaux.
Les experts de la BM précisent également que les investissements directs étrangers seront en recul de 0,6% du PIB en 2020. Ils vont se redresser à moyen terme pour atteindre 2% du PIB. Concernant les réserves internationales brutes, on notera une baisse temporaire qui représentera 4,1 mois d’importation, avant de s’accroître pour atteindre 4,9 mois d’ici 2025.
Ceci dit, la Banque mondiale affirme que le Maroc a l’opportunité de construire une économie plus durable et résiliente en développant une stratégie d’adaptation, similaire à son approche sur le front de l’environnement.
Par ailleurs, la dette publique atteindra 75,2% du PIB contre 65% en 2019. Sur la période 2020-2024, les prévisions dévoilées indiquent une baisse progressive du déficit budgétaire se situant ainsi à 4,1% du PIB (contre 3,3% prévus avant la pandémie). Suite aux effets ravageurs de la Covid-19, le déficit du compte courant se creusera significativement en 2020, avant de diminuer à moyen terme, prévoit la Banque. Elle précise qu'il passera de 4,1% du PIB en 2019 à 8,4% en 2020 avec le net déclin des recettes d’exportation et touristiques, des transferts de fonds et des entrées de capitaux.
Les experts de la BM précisent également que les investissements directs étrangers seront en recul de 0,6% du PIB en 2020. Ils vont se redresser à moyen terme pour atteindre 2% du PIB. Concernant les réserves internationales brutes, on notera une baisse temporaire qui représentera 4,1 mois d’importation, avant de s’accroître pour atteindre 4,9 mois d’ici 2025.
Ceci dit, la Banque mondiale affirme que le Maroc a l’opportunité de construire une économie plus durable et résiliente en développant une stratégie d’adaptation, similaire à son approche sur le front de l’environnement.