La Cour des comptes dresse un bilan critique de la réalité de la scolarisation dans les villages marocains et appelle à une réponse ferme à l'absentéisme des enseignants
Le rapport a souligné le faible niveau de scolarisation des enseignants du monde rural, preuve en est les résultats des élèves, notamment au niveau secondaire.
Pour expliquer ce phénomène, la Cour des comptes pointe du doigt le manque ou l'absence d'inspecteurs pédagogiques et leur faible encadrement des enseignants, en plus du niveau élevé d'absentéisme de ces derniers. Les grèves fréquentes des enseignants contractuels qui, majoritairement enseignent dans le milieu rural, constitue l'une des raisons derrière ce phénomène.
Si la parité entre les sexes a été encadrée au niveau primaire, le rapport souligne qu'elle n'atteint pas le niveau requis au niveau secondaire, en raison de plusieurs facteurs culturels et socio-économiques.
L'enseignement primaire en milieu rural reste une des manifestations d'une inégalité entre les milieux rural et urbain. Outre le faible nombre des établissements scolaires, la qualité de cet enseignement reste faible en milieu rural par rapport au milieu urbain.
Devant cette réalité, la Cour des comptes recommande de s'attaquer en premier lieu à l'absentéisme et aux lacunes dans l'encadrement administratif, et de redoubler d'efforts pour assurer une logistique adéquate et améliorer les conditions de scolarisation.
Le rapport a souligné le faible niveau de scolarisation des enseignants du monde rural, preuve en est les résultats des élèves, notamment au niveau secondaire.
Pour expliquer ce phénomène, la Cour des comptes pointe du doigt le manque ou l'absence d'inspecteurs pédagogiques et leur faible encadrement des enseignants, en plus du niveau élevé d'absentéisme de ces derniers. Les grèves fréquentes des enseignants contractuels qui, majoritairement enseignent dans le milieu rural, constitue l'une des raisons derrière ce phénomène.
Si la parité entre les sexes a été encadrée au niveau primaire, le rapport souligne qu'elle n'atteint pas le niveau requis au niveau secondaire, en raison de plusieurs facteurs culturels et socio-économiques.
L'enseignement primaire en milieu rural reste une des manifestations d'une inégalité entre les milieux rural et urbain. Outre le faible nombre des établissements scolaires, la qualité de cet enseignement reste faible en milieu rural par rapport au milieu urbain.
Devant cette réalité, la Cour des comptes recommande de s'attaquer en premier lieu à l'absentéisme et aux lacunes dans l'encadrement administratif, et de redoubler d'efforts pour assurer une logistique adéquate et améliorer les conditions de scolarisation.