Encore une fois, le débat et la controverse font rage sur l’avenir de la Ligue Nationale de Football Professionnel (LNFP), et les possibilités disponibles entre un courant qui rejette la saison blanche et un groupe appelant à la mise en oeuvre du principe de sécurité et suspendant le championnat dans toutes ses divisions en reproduisant les expériences des pays qui ont pris des décisions finales, dont la dernière est la France.
Mise en oeuvre compliquée
A vrai dire, le bureau fédéral souhaite « calquer » l’exemple des compétitions françaises. Mais la mise en oeuvre de ce scénario dans la LNFP semble très compliquée et difficile en raison de l’accumulation de nombreux reports pour de nombreuses équipes, dont le leader Wydad qui a deux matches reportés et Berkane et Oujda, qui rivalisent tous pour la tête. De son côté, l’autre candidat au titre, le Raja compte quatre matchs reportés avec seulement huit points de la première place sans toutefois oublier sa rencontre contre El-Jadida non encore homologuée par la commission des statuts et règlements. L’histoire de ce match est due au refus du Raja de jouer en raison de sa présence en Algérie au moment où la Ligue Nationale tenait à sa programmation. Sur le rapport du choc, l’arbitre avait signalé le forfait des Casablancais.
Problème juridique
Ce match présente un problème juridique : le Diffaâ veut les trois points de la victoire, le Raja désire rejouer, ce qui rend difficile de reproduire l’expérience française que les fans du Wydad revendiquent en le déclarant champion de la compétition pour la deuxième saison consécutive. Que dire de cette « déconfiture », que dire de cette « mascarade », que dire de cette comédie qui pointe du doigt la FRMF et la LNFP. Les présidents de ces deux conseils Lekjaâ et Naciri sont accusés de mauvaise gestion. On ne cesse de parler du professionnalisme mais la réalité est bien d’autre puisqu’il s’agit d’un amateurisme « décaféiné ».
Ainsi, avec la pandémie, avec le jeûne du Ramadan, avec l’approche des fins de contrats des footballeurs, il est difficile, voire impossible de reprendre le championnat de la Botola. L’exemple de la Belgique, France et Hollande, qui ont mis fin aux activités sportives officielles, est bien là sur la table.
Ainsi, avec la pandémie, avec le jeûne du Ramadan, avec l’approche des fins de contrats des footballeurs, il est difficile, voire impossible de reprendre le championnat de la Botola. L’exemple de la Belgique, France et Hollande, qui ont mis fin aux activités sportives officielles, est bien là sur la table.
Rachid MADANI