Selon un rapport sur la dette internationale de la Banque Mondiale, qui évalue l'endettement de chaque pays, le Maroc a accumulé une dette extérieure de 69,267 milliards de dollars jusqu'en 2023. Cela dit, l'encours de la dette marocaine contractée auprès de l'extérieur a doublé de 2010 à 2023.
La même source fait savoir que cette somme équivaut à 50% du revenu national brut et représente près de 110% des revenus de l’export. Le service de la dette extérieure, qui comprend le remboursement en plus des intérêts, coûte près de 4% du RNB et 9% des recettes de l’export.
La dette publique garantie par l'Etat s'élève à 45,1 milliards de dollars tandis que la dette privée non garantie est estimée à 10,2 milliards. Pour sa part, les crédits du FMI, dont les droits de tirage spéciaux sont à hauteur de 3,9 milliards.
Les organismes multilatéraux occupent la première place à l'échelle des créanciers du Royaume avec une part de 49%. La Banque Mondiale et la Banque africaine de développement en détiennent respectivement 20% et 10%, loin devant le reste d'autres institutions (19%). Arrivent ensuite les créanciers privés, essentiellement les détenteurs de bons du trésor, avec une part de 36%. Concernant la dette contactée auprès des Etats, les principaux créanciers sont la France (5%), l’Allemagne (5%) et le Japon (2%).
Les taux d’intérêt sur les nouveaux engagements ont également augmenté entre 2019 et 2023. S’agissant des créanciers officiels (pays souverains, organismes multilatéraux), ils gravitaient autour de 1% entre 2019 et 2022 avant d’augmenter à 4%. Quant aux créanciers privés, les taux d’intérêt varièrent entre 1% et 4,5% dans la période 2019-2022 avant de dépasser les 6% en 2023.
La même source fait savoir que cette somme équivaut à 50% du revenu national brut et représente près de 110% des revenus de l’export. Le service de la dette extérieure, qui comprend le remboursement en plus des intérêts, coûte près de 4% du RNB et 9% des recettes de l’export.
La dette publique garantie par l'Etat s'élève à 45,1 milliards de dollars tandis que la dette privée non garantie est estimée à 10,2 milliards. Pour sa part, les crédits du FMI, dont les droits de tirage spéciaux sont à hauteur de 3,9 milliards.
Les organismes multilatéraux occupent la première place à l'échelle des créanciers du Royaume avec une part de 49%. La Banque Mondiale et la Banque africaine de développement en détiennent respectivement 20% et 10%, loin devant le reste d'autres institutions (19%). Arrivent ensuite les créanciers privés, essentiellement les détenteurs de bons du trésor, avec une part de 36%. Concernant la dette contactée auprès des Etats, les principaux créanciers sont la France (5%), l’Allemagne (5%) et le Japon (2%).
Les taux d’intérêt sur les nouveaux engagements ont également augmenté entre 2019 et 2023. S’agissant des créanciers officiels (pays souverains, organismes multilatéraux), ils gravitaient autour de 1% entre 2019 et 2022 avant d’augmenter à 4%. Quant aux créanciers privés, les taux d’intérêt varièrent entre 1% et 4,5% dans la période 2019-2022 avant de dépasser les 6% en 2023.
