Mais en l’absence de régulation, ces salles sont implantées dans nos villes de manière tout à fait sauvage, au beau milieu des quartiers résidentiels et parfois même à proximité de cliniques.
Ce qui constitue une source de nuisances pour les riverains. En plus des bruits et odeurs, la question se pose surtout concernant les normes de sécurité dans ces lieux où s’entassent des centaines de personnes, sans qu’il n’y ait aucun dispositif d’évacuation ou d’extinction de feu, en cas de sinistre par exemple.
Ce qui laisse planer de nombreux doutes quant à la manière avec laquelle sont octroyées les autorisations pour ces salles qui doivent pourtant êtres régies avec la même rigueur que celle en vigueur pour les hôtels et les restaurants. Si, pour certains propriétaires et dans certains quartiers, il est exigé de demander le consentement du voisinage, cette obligation n’est pas remplie dans d’autres.
Les horaires sont fixés pour certaines salles et pas pour d’autres au détriment des habitants qui doivent subir ce vacarme et passer des nuits blanches. A quand donc la normalisation de ce secteur florissant qui continue malgré tout à baigner dans l’informel, privant l’Etat et la communauté de substantielles recettes fiscales ?
A quand surtout la mise en place d’un cahier des charges techniques établissant des règles telles que l’insonorisation de ces lieux, ainsi que les pré-requis de leur emplacement loin de toutes zones résidentielles ou de lieux d’hospitalisation ?
L’été approche à grands pas et la saison des mariages avec. Le temps est donc venu pour que les autorités compétentes en la matière prennent ce dossier au sérieux.
Bouteina BENNANI
Ce qui constitue une source de nuisances pour les riverains. En plus des bruits et odeurs, la question se pose surtout concernant les normes de sécurité dans ces lieux où s’entassent des centaines de personnes, sans qu’il n’y ait aucun dispositif d’évacuation ou d’extinction de feu, en cas de sinistre par exemple.
Ce qui laisse planer de nombreux doutes quant à la manière avec laquelle sont octroyées les autorisations pour ces salles qui doivent pourtant êtres régies avec la même rigueur que celle en vigueur pour les hôtels et les restaurants. Si, pour certains propriétaires et dans certains quartiers, il est exigé de demander le consentement du voisinage, cette obligation n’est pas remplie dans d’autres.
Les horaires sont fixés pour certaines salles et pas pour d’autres au détriment des habitants qui doivent subir ce vacarme et passer des nuits blanches. A quand donc la normalisation de ce secteur florissant qui continue malgré tout à baigner dans l’informel, privant l’Etat et la communauté de substantielles recettes fiscales ?
A quand surtout la mise en place d’un cahier des charges techniques établissant des règles telles que l’insonorisation de ces lieux, ainsi que les pré-requis de leur emplacement loin de toutes zones résidentielles ou de lieux d’hospitalisation ?
L’été approche à grands pas et la saison des mariages avec. Le temps est donc venu pour que les autorités compétentes en la matière prennent ce dossier au sérieux.
Bouteina BENNANI