À peine reprises, les exportations des légumes sur la Mauritanie ont provoqué une augmentation immédiate et significative des prix sur notre marché intérieur.
Il faut admettre que ce ne sont pas les exportations sur l'Europe qui impactent les prix chez nous parce qu'on n'est pas sur le même segment de produits.
Les produits exportés sur l'Europe sont conditionnés et emballés selon les normes commerciales européennes, et ceux commercialisés sur notre marché intérieur sont en vrac et proviennent soit directement des champs soit des stations de conditionnement parce qu'elles ne correspondent pas après triage, aux normes commerciales européennes.
Nous exportons sur la Mauritanie et sur l'ensemble de nos marchés africains d'ailleurs, ces mêmes catégories de produits destinés à notre marché intérieur et donc on se nourrit du même panier.
Pour cause, jusqu'à présent, le Maroc ne dispose pas de volumes additionnels pour ses marchés africains pour 2 raisons au moins :
Il faut admettre que ce ne sont pas les exportations sur l'Europe qui impactent les prix chez nous parce qu'on n'est pas sur le même segment de produits.
Les produits exportés sur l'Europe sont conditionnés et emballés selon les normes commerciales européennes, et ceux commercialisés sur notre marché intérieur sont en vrac et proviennent soit directement des champs soit des stations de conditionnement parce qu'elles ne correspondent pas après triage, aux normes commerciales européennes.
Nous exportons sur la Mauritanie et sur l'ensemble de nos marchés africains d'ailleurs, ces mêmes catégories de produits destinés à notre marché intérieur et donc on se nourrit du même panier.
Pour cause, jusqu'à présent, le Maroc ne dispose pas de volumes additionnels pour ses marchés africains pour 2 raisons au moins :
les conditions hydriques qui sévissent chez nous et qui ne permettent pas d'élargir davantage les champs de production dans la zone du Souss,
la volatilité des marchés africains qui ne permet pas de développer sans grand risque, une production dédiée à ces marchés.
Ce phénomène ne peut être résolu que si on relance la zone "Centre" du pays à savoir, Chtouka, Abda et Oualidia, qui est un véritable géant endormi, en matière de capacité de production de légumes de très grande qualité, et de création très massive d'emplois.
Cette relance passera par le dessalement localisé des eaux des puits, et le dessalement à grande échelle de l'eau de l'Océan.
Pour rappel, c'est cette même zone qui alimentait tout le pays et toutes les exportations vers l'Europe avant la ruée vers le Souss.
La montée de la salinité des eaux de puits ici a bouleversé toute la donne à un moment où notre pays ne savait dessaler ni les eaux des puits ni l'eau de l'Océan.
La technologie et les coûts de dessalement permettent aujourd'hui un retour en force de cette zone pour approvisionner aisément notre marché intérieur, nos marchés africains et même... le marché américain.
Pour rappel, la FDA ( Food and Drug Adminstration) américaine avait certifié en 1998, la zone de Oualidia comme étant la seule pouvant exporter des tomates sur les États-Unis.
Dakhla, à travers les projets agricoles gigantesques, réalisés et en cours, constituera un tandem exceptionnel avec la zone "Centre" dans cette perspective.
Quant à l'aspect commercial, les marchés africains sont aujourd'hui une réelle opportunité pour notre pays : l'entrée en vigueur de la ZLECAF et le développement de moyens et de circuits de transport aussi bien routiers que maritimes, ouvrent des perspectives réelles qui justifient l'activation d'une production additionnelle et d'une stratégie d'exportation spécifique pour notre continent.