Dans le val d’Ifrane, précisément à Tizguit, site classé RAMSAR (liste des zones humides d’importance internationale) en avril 2019, la nature règne, à nouveau, en maitre. Rien n’altère désormais sa quiétude. Son écosystème réinvestit des champs autrefois abusés par l’Homme.
Le site, qui couvre six hectares s’étendant de la source de Tarmilat jusqu’à Zaouaite Ifrane, se caractérise par une grande diversité biologique et fournit des services hydrologiques et écosystémiques de grande importance. Il renferme en effet, du point de vue faunistique, plus de 200 espèces (amphibiens, reptiles, mammifères…), et une trentaine sur le plan floristique.
On retrouve parmi elles deux espèces classées dans la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), à savoir le Taxus Baccata et le Pyrèthre. Des espèces qui semblent aujourd’hui s’épanouir à nouveau, selon le directeur du parc national d’Ifrane, Mokhlis Mohamed.
« Avec le confinement, nous constatons que des espèces de faune et de flore qui ont disparu commencent à réapparaitre », a indiqué le responsable.
La leçon qui doit être tirée de cette situation est on ne peut plus claire, a-t-il estimé. « Le site doit être utilisé dans les normes, et sa gestion menée durablement, de manière à ce qu’il ne reçoit jamais plus que sa capacité ».
C’est d’autant plus crucial que l’humain en dépend au quotidien. En effet, le site alimente la nappe phréatique de la province et constitue la source d’eau pour la ville d’Ifrane et la population qui vit le long du tronçon de l’Oued.
C’est aussi une source d’irrigation de l’agriculture et d’abreuvement du cheptel, mais aussi un site de récréation et d’attraction pour la pêche sportive.
« Heureusement, le site a retrouvé son repos biologique, et la nature a repris ses droits », a relevé le président de l’association des amis du Val d’Ifrane, qui a dit avoir redécouvert avec « bonheur » le gazouillis des oiseaux et le ruissellement de l’eau.En ardent défenseur de la nature, il s’est réjoui de voir les orchidées sauvages, les pivoines et les morilles qui poussent au mois d’avril/début mai, et souvent cueillies par des promeneurs, y échapper cette année.
Pour lui, il est impératif de laisser se régénérer la vie faunistique et floristique, pour le bien de la nature et des générations futures. « Il faut fédérer les efforts de tous les acteurs pour sensibiliser le public au respect du site et de son environnement après la fin du confinement, en adoptant un bon comportement citoyen », a-t-il plaidé.
D’autres acteurs voient dans le confinement une occasion de conforter la place d’Ifrane qui vient de se porter candidate au label « ville des zones humides accréditée par la Convention Ramsar ».
Le site, qui couvre six hectares s’étendant de la source de Tarmilat jusqu’à Zaouaite Ifrane, se caractérise par une grande diversité biologique et fournit des services hydrologiques et écosystémiques de grande importance. Il renferme en effet, du point de vue faunistique, plus de 200 espèces (amphibiens, reptiles, mammifères…), et une trentaine sur le plan floristique.
On retrouve parmi elles deux espèces classées dans la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), à savoir le Taxus Baccata et le Pyrèthre. Des espèces qui semblent aujourd’hui s’épanouir à nouveau, selon le directeur du parc national d’Ifrane, Mokhlis Mohamed.
« Avec le confinement, nous constatons que des espèces de faune et de flore qui ont disparu commencent à réapparaitre », a indiqué le responsable.
La leçon qui doit être tirée de cette situation est on ne peut plus claire, a-t-il estimé. « Le site doit être utilisé dans les normes, et sa gestion menée durablement, de manière à ce qu’il ne reçoit jamais plus que sa capacité ».
C’est d’autant plus crucial que l’humain en dépend au quotidien. En effet, le site alimente la nappe phréatique de la province et constitue la source d’eau pour la ville d’Ifrane et la population qui vit le long du tronçon de l’Oued.
C’est aussi une source d’irrigation de l’agriculture et d’abreuvement du cheptel, mais aussi un site de récréation et d’attraction pour la pêche sportive.
« Heureusement, le site a retrouvé son repos biologique, et la nature a repris ses droits », a relevé le président de l’association des amis du Val d’Ifrane, qui a dit avoir redécouvert avec « bonheur » le gazouillis des oiseaux et le ruissellement de l’eau.En ardent défenseur de la nature, il s’est réjoui de voir les orchidées sauvages, les pivoines et les morilles qui poussent au mois d’avril/début mai, et souvent cueillies par des promeneurs, y échapper cette année.
Pour lui, il est impératif de laisser se régénérer la vie faunistique et floristique, pour le bien de la nature et des générations futures. « Il faut fédérer les efforts de tous les acteurs pour sensibiliser le public au respect du site et de son environnement après la fin du confinement, en adoptant un bon comportement citoyen », a-t-il plaidé.
D’autres acteurs voient dans le confinement une occasion de conforter la place d’Ifrane qui vient de se porter candidate au label « ville des zones humides accréditée par la Convention Ramsar ».