Pour le Dr Hachem TYAL, psychiatre à Casablanca « le métier de psychiatre est passionnant et s’est profondément renouvelé ces dernières années, et cela dans une ignorance presque totale des décideurs politiques et de la population.
Les psychiatres sont aujourd’hui en mesure de soigner efficacement les patients atteints de pathologies psychiatriques à tous les âges de la vie.
Nos multiples thérapeutiques médicamenteuses ont des niveaux d’efficacité parmi les plus importants, tous domaines médicaux confondus.
Un seul exemple : le traitement de la dépression, l’une des pathologies les plus fréquentes au Maroc et dans le monde, touchant jusqu’à une personne sur quatre, s’est largement amélioré avec des soins psychothérapiques, pharmacologiques et autres plus efficaces et innovants »
Aujourd’hui, grâce à la psychiatrie moderne, avec l’aide du travail des proches, des aidants et des quelques associations œuvrant au Maroc, sous la houlette de psychiatres connaissant leur métier, les projets et la qualité de vie sont pris en charge en considération de l’autonomie et la globalité de chaque patient.
Aujourd’hui, chaque patient est l’acteur central de ses soins. « La psychiatrie est constamment au cœur de réflexions éthiques, philosophiques et sociétales » tient à préciser Dr Hachem TYAL, president de l’Association Marocaine de Psychiatrie psychodynamique.
Aujourd’hui, le développement de la psychiatrie proposent des innovations incluant le numérique, des parcours de soins simplifiés et surtout un accompagnement thérapeutique plus précoce et donc plus efficace et surtout inclusif des patients.
Selon des statistiques marocaines récentes, les prevalences des troubles psychiatriques en population générale sont en perpétuelle augmentation: 1% de troubles schizophréniques, 1,5 % de troubles bipolaires, 10% de troubles dépressifs et autant d’anxiété. Et cela sans oublier les troubles de neuro développement qui toucherait plus de 10% de la population.
Ajouter à cette liste déjà très lourde, les troubles post-traumatiques et les pathologies addictives.
Tout membre de la société marocaine, d’une famille marocaine, peut être concerné directement ou indirectement par ces maladies psychiatriques
Et il faut préciser que l’impact dans une famille ou une communauté professionnelle des troubles psychiatriques est souvent majeur et déstabilisant.
C’est une preuve scientifique que le métier de psychiatre est un métier du présent et surtout de l’avenir.
Cependant, de grandes questions se posent dans notre pays .
Pourquoi la psychiatrie, en tant que discipline médicale de pointe n’attire pas les médecins pour une spécialisation ?
Ne donne-t-elle pas envie ? Est ce que le problème vient d’une réelle méconnaissance de son utilité ?
Ne participe-t-elle pas à construire un système de soins moderne, humain et adapté aux enjeux d’aujourd’hui.
Et enfin pourquoi les postes de spécialisation en psychiatrie proposés par les ministères de tutelle sont vraiment en deçà des besoins réels de notre pays, s’interroge Dr Hachem TYAL, directeur du centre psychiatrique Les Lilas de Casablanca.
Les psychiatres sont aujourd’hui en mesure de soigner efficacement les patients atteints de pathologies psychiatriques à tous les âges de la vie.
Nos multiples thérapeutiques médicamenteuses ont des niveaux d’efficacité parmi les plus importants, tous domaines médicaux confondus.
Un seul exemple : le traitement de la dépression, l’une des pathologies les plus fréquentes au Maroc et dans le monde, touchant jusqu’à une personne sur quatre, s’est largement amélioré avec des soins psychothérapiques, pharmacologiques et autres plus efficaces et innovants »
Aujourd’hui, grâce à la psychiatrie moderne, avec l’aide du travail des proches, des aidants et des quelques associations œuvrant au Maroc, sous la houlette de psychiatres connaissant leur métier, les projets et la qualité de vie sont pris en charge en considération de l’autonomie et la globalité de chaque patient.
Aujourd’hui, chaque patient est l’acteur central de ses soins. « La psychiatrie est constamment au cœur de réflexions éthiques, philosophiques et sociétales » tient à préciser Dr Hachem TYAL, president de l’Association Marocaine de Psychiatrie psychodynamique.
Aujourd’hui, le développement de la psychiatrie proposent des innovations incluant le numérique, des parcours de soins simplifiés et surtout un accompagnement thérapeutique plus précoce et donc plus efficace et surtout inclusif des patients.
Selon des statistiques marocaines récentes, les prevalences des troubles psychiatriques en population générale sont en perpétuelle augmentation: 1% de troubles schizophréniques, 1,5 % de troubles bipolaires, 10% de troubles dépressifs et autant d’anxiété. Et cela sans oublier les troubles de neuro développement qui toucherait plus de 10% de la population.
Ajouter à cette liste déjà très lourde, les troubles post-traumatiques et les pathologies addictives.
Tout membre de la société marocaine, d’une famille marocaine, peut être concerné directement ou indirectement par ces maladies psychiatriques
Et il faut préciser que l’impact dans une famille ou une communauté professionnelle des troubles psychiatriques est souvent majeur et déstabilisant.
C’est une preuve scientifique que le métier de psychiatre est un métier du présent et surtout de l’avenir.
Cependant, de grandes questions se posent dans notre pays .
Pourquoi la psychiatrie, en tant que discipline médicale de pointe n’attire pas les médecins pour une spécialisation ?
Ne donne-t-elle pas envie ? Est ce que le problème vient d’une réelle méconnaissance de son utilité ?
Ne participe-t-elle pas à construire un système de soins moderne, humain et adapté aux enjeux d’aujourd’hui.
Et enfin pourquoi les postes de spécialisation en psychiatrie proposés par les ministères de tutelle sont vraiment en deçà des besoins réels de notre pays, s’interroge Dr Hachem TYAL, directeur du centre psychiatrique Les Lilas de Casablanca.