Dans une déclaration à la presse à l'issue de son entretien, samedi à Banjul, avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, le chef de la diplomatie burkinabè a indiqué que le Burkina Faso, "un pays enclavé", a accueilli favorablement cette Initiative Royale permettant aux pays du Sahel d'avoir un accès à l'Océan Atlantique.
Il a affirmé que son pays est "intéressé à plus d'un titre" par cette Initiative Royale, soulignant que ses "contours techniques sont en train d'être révélés davantage" et qui portent non seulement sur l'accès physique, mais aussi sur d'autres types de facilités dont les pays enclavés ont besoin "pour que leurs économies soient performantes".
Cette Initiative vient en articulation parfaite avec les politiques d'intégration qui sont mises en œuvre au niveau de l'Afrique de l'ouest, mais aussi au sein de l'Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger, a ajouté le ministre Burkinabè.
Tout en saluant cette Initiative, le ministre a assuré que les experts de son pays "seront prêts", faisant savoir qu'une rencontre de consolidation se tiendra bientôt pour "essayer de décliner les contours" de l'Initiative.
L'entretien entre le ministre marocain et son homologue burkinabè a porté sur le renforcement des relations bilatérales, ainsi que sur des sujets d'intérêt commun et la situation dans la sous-région, entre autres.
L'entrevue, qui a eu lieu en marge des travaux de la 15ème session de la Conférence islamique au sommet, s'est déroulé en présence de l'ambassadeur, directeur général de l'Agence Marocaine de la Coopération internationale, Mohamed Methqal.
M. Bourita a eu, lors de son séjour dans la capitale gambienne, une série d'entretiens avec plusieurs de ses homologues et responsables participant au Sommet islamique qui s'est ouvert samedi dans la capitale gambienne.