«Les résultats de cette année montrent une tendance commune dans les facteurs qui ont influencé la performance actuelle des pays hautement classés. Un tel schéma se dégage du commerce et des investissements internationaux, de l'emploi, de l'ouverture des sociétés, des mesures liées à la stabilité politique et à l'égalité sociale et entre les sexes. Toutes les économies n'abordent pas les problèmes de la même manière, ce qui influe sur leur résilience et leur agilité face à des circonstances changeantes et difficiles», souligne l’IMD, basé à Lausanne, en Suisse, dans un rapport.
Dans ce classement, 63 économies à travers le monde ont étudiées (voir pièce jointe). Le Maroc, avec l’Algérie, la Tunisie et la Lybie, n’y figure pas malheureusement. Contrairement aux Emirats Arabes Unis, au Qatar, à l’Arabie Saoudite et à la Jordanie qui sont classés à la 9ème, 14ème, 24ème et 58ème place respectivement.
Pour le continent africain, seul pays se trouve dans ce classement, à savoir l’Afrique du Sud (59ème).
Singapour, toujours champion
Le champion mondial est, pour la deuxième année consécutive, est Singapour, suivi du Danemark, de la Suisse, des Pays-Bas et Hong Kong. « Les facteurs qui expliquent le succès de Singapour sont sa solide performance économique, qui découle de la vigueur du commerce international et des mesures d'investissement, d'emploi et du marché du travail. Les performances stables de son système éducatif et de son infrastructure technologique - télécommunications, vitesse de la bande passante Internet et exportations de haute technologie - jouent également un rôle clé », indique le rapport.
«L'avantage des petites économies dans la crise actuelle vient de leur capacité à lutter contre une pandémie et de leur compétitivité économique. Cela peut être en partie alimenté par le fait qu'il est facile de trouver un consensus social», indique Arturo Bris, directeur du Centre de la compétitivité mondiale IMD.
Pour le Danemark, au 2ème rang, sa force réside dans sa capacité à offrir un marché du travail compétitif et des systèmes de santé et d’éducation solides. «Le pays affiche aussi de très bons résultats en matière d’investissement et de productivité et domine l’Europe en termes d’efficacité commerciale.»
La Suisse, 3ème, se targue d’un commerce international robuste alimentant ses solides performances économiques et jouit, à l’instar du Singapour et du Danemark, de systèmes de santé et d’éducation très performants.
« Le nombre de petites économies - largement définies comme telles par leur PIB - parmi les dix premiers est frappant. Cependant, cela ne veut pas dire que nous assistons à un triomphe des démocraties. Singapour, Hong Kong et les Émirats arabes unis restent dans le top dix, tandis que certaines démocraties (comme l'Argentine) occupent le bas de l'échelle », souligne-t-on.
USA en 10ème position !
Etrange, la première puissance économique mondiale, les Etats-Unis, se retrouve à la 10ème place, contre une troisième place en 2019 et une première place en 2018. «Les guerres commerciales ont inversé les trajectoires de croissance positive de la Chine et des Etats-Unis», précise le rapport classant la Chine à la 20ème position contre la 14ème en 2019.
Le classement IMD se base sur différents facteurs de réussite liés au commerce et à l’investissement internationaux, l’emploi, l’ouverture des sociétés, la stabilité politique et l’égalité sociale. «La compétitivité doit être à la fois un outil et un objectif de la politique économique», précisent les initiateurs du rapport. Dans le classement 2020, des critères nouveaux ont été introduits dans le calcul des performances des pays, notamment les objectifs de développement durable des Nations unies, tels que l’environnement, l’éducation, l’inclusion et l’autonomisation, et la santé.
Depuis 30 ans, le Centre mondial de la compétitivité IMD est pionnier de la recherche sur la manière dont les nations et les entreprises se font concurrence pour jeter les bases d'une prospérité future.
Le Centre coopère avec un réseau de partenaires dans 57 pays pour fournir aux gouvernements et aux entreprises et aux universités les services suivants: évaluation de la compétitivité et éducation, ateliers sur la compétitivité, rapports spéciaux nationaux / régionaux sur la compétitivité, et annuaire de la compétitivité mondiale.
Dans ce classement, 63 économies à travers le monde ont étudiées (voir pièce jointe). Le Maroc, avec l’Algérie, la Tunisie et la Lybie, n’y figure pas malheureusement. Contrairement aux Emirats Arabes Unis, au Qatar, à l’Arabie Saoudite et à la Jordanie qui sont classés à la 9ème, 14ème, 24ème et 58ème place respectivement.
Pour le continent africain, seul pays se trouve dans ce classement, à savoir l’Afrique du Sud (59ème).
Singapour, toujours champion
Le champion mondial est, pour la deuxième année consécutive, est Singapour, suivi du Danemark, de la Suisse, des Pays-Bas et Hong Kong. « Les facteurs qui expliquent le succès de Singapour sont sa solide performance économique, qui découle de la vigueur du commerce international et des mesures d'investissement, d'emploi et du marché du travail. Les performances stables de son système éducatif et de son infrastructure technologique - télécommunications, vitesse de la bande passante Internet et exportations de haute technologie - jouent également un rôle clé », indique le rapport.
«L'avantage des petites économies dans la crise actuelle vient de leur capacité à lutter contre une pandémie et de leur compétitivité économique. Cela peut être en partie alimenté par le fait qu'il est facile de trouver un consensus social», indique Arturo Bris, directeur du Centre de la compétitivité mondiale IMD.
Pour le Danemark, au 2ème rang, sa force réside dans sa capacité à offrir un marché du travail compétitif et des systèmes de santé et d’éducation solides. «Le pays affiche aussi de très bons résultats en matière d’investissement et de productivité et domine l’Europe en termes d’efficacité commerciale.»
La Suisse, 3ème, se targue d’un commerce international robuste alimentant ses solides performances économiques et jouit, à l’instar du Singapour et du Danemark, de systèmes de santé et d’éducation très performants.
« Le nombre de petites économies - largement définies comme telles par leur PIB - parmi les dix premiers est frappant. Cependant, cela ne veut pas dire que nous assistons à un triomphe des démocraties. Singapour, Hong Kong et les Émirats arabes unis restent dans le top dix, tandis que certaines démocraties (comme l'Argentine) occupent le bas de l'échelle », souligne-t-on.
USA en 10ème position !
Etrange, la première puissance économique mondiale, les Etats-Unis, se retrouve à la 10ème place, contre une troisième place en 2019 et une première place en 2018. «Les guerres commerciales ont inversé les trajectoires de croissance positive de la Chine et des Etats-Unis», précise le rapport classant la Chine à la 20ème position contre la 14ème en 2019.
Le classement IMD se base sur différents facteurs de réussite liés au commerce et à l’investissement internationaux, l’emploi, l’ouverture des sociétés, la stabilité politique et l’égalité sociale. «La compétitivité doit être à la fois un outil et un objectif de la politique économique», précisent les initiateurs du rapport. Dans le classement 2020, des critères nouveaux ont été introduits dans le calcul des performances des pays, notamment les objectifs de développement durable des Nations unies, tels que l’environnement, l’éducation, l’inclusion et l’autonomisation, et la santé.
Depuis 30 ans, le Centre mondial de la compétitivité IMD est pionnier de la recherche sur la manière dont les nations et les entreprises se font concurrence pour jeter les bases d'une prospérité future.
Le Centre coopère avec un réseau de partenaires dans 57 pays pour fournir aux gouvernements et aux entreprises et aux universités les services suivants: évaluation de la compétitivité et éducation, ateliers sur la compétitivité, rapports spéciaux nationaux / régionaux sur la compétitivité, et annuaire de la compétitivité mondiale.