Le communiqué du SIMSP précise que la grève est due au manque de réactivité du ministère quant aux revendications du secteur. Le manque « criant » de ressources humaines et des conditions scientifiques de la pratique médicale sont deux points de revendication majeurs. Le syndicat dénonce la volonté du ministère « d’imposer le fait établi » concernant l'application de l’accord de juillet 2024.
En réaction à cela, le SIMSP annonce la poursuite de la lutte et a déclaré la grève nationale selon le programme suivant : grève nationale les mardi, mercredi et jeudi 28, 29 et 30 janvier 2025 dans tous les établissements de santé, à l'exception des services d'urgence et de réanimation ; semaine de colère des médecins du secteur public du 03 février 2025 au 09 février 2025 et suspension de tous les examens médicaux dans les centres de diagnostic et grève des sceaux médicaux pendant cette même semaine. Des manifestations régionales sont également prévues.
Il y aura, en parallèle, le boycott des travaux administratifs non-médicaux, les médecins grévistes s'abstiendront d'émettre les certificats et de participer aux caravanes médicales.
Les médecins du secteur public réclament la reprise du dialogue avec le ministère de tutelle sur de nouvelles bases.