S'exprimant à la Commission constitutionnelle du Congrès espagnol, les représentants du parti ont qualifié de justes et urgentes, les mesures visant à "reconnaître les droits politiques aux étrangers ou aux migrants qui vivent en Espagne et qui, en travaillant, contribuent à l'économie du pays. "Les droits politiques, y compris le droit de vote, sont essentiels pour rompre avec les logiques paternalistes qui ne voient que des victimes migrantes, et non des sujets autonomes et dignes prêts à se lever pour changer leur destin", relève-t-on.
Podemos, qui fait partie de la coalition gouvernementale en Espagne, a également appelé à un règlement du statut d'un demi-million de migrants irréguliers, indique le média espagnol Ok Diario, rappelant que cette demande a été jusqu'à présent rejetée par le Parti socialiste ouvrier espagnol.
Podemos avait déjà déposé une proposition parlementaire réclamant la régularisation de la situation de tous ceux qui se trouvent irrégulièrement sur le sol espagnol jusqu'à la déclaration de l'état d'alerte.
La discussion de cette semaine au sein de ladite commission "a révélé la division entre les partenaires de la coalition, le Parti socialiste ouvrier espagnol insistant sur le fait que la réciprocité est requise pour permettre le vote.
Dans ce sens, la porte-parole de la Commission, Susana Sommelzo, a appelé, dans le cas du Maroc ou du Venezuela, à une étude préalable de la législation de ces deux pays avant d'adopter de telles dispositions.