Timipre Sylva, ministre d’Etat nigérian de pétrole
La Russie serait intéressée par le mégaprojet du gazoduc Maroc-Nigéria qui reliera l’Afrique et l’Europe. L’intérêt de Moscou serait tel qu’elle compte y investir. L’annonce a été faite, lundi, par le ministre d’Etat nigérian aux ressources pétrolières Timipre Sylva, dont les propos ont été relayés par l’Agence Reuters. « Les Russes étaient avec moi au bureau la semaine dernière. Ils sont très désireux d’investir dans ce projet et il y a beaucoup d’autres personnes qui sont également désireuses d’investir dans le projet », a-t-il déclaré aux journalistes à Abuja, ajoutant « C’est un gazoduc qui va acheminer notre gaz à travers de nombreux pays d’Afrique et aussi, jusqu’à la périphérie du continent africain où nous pouvons également avoir accès au marché européen. »
Le ministre nigérian a expliqué que le gouvernement du président Muhammadu Buhari espère au moins lancer le projet avant de quitter ses fonctions en mai 2023. Toutefois, il n’a pas donné une idée sur le coût du projet.
Le Nigeria et le Maroc, rappelons-le, ont signé l’accord sur le projet pour la première fois en décembre 2016. En plus de relier les deux pays, le pipeline de 5 660 km (3 517 miles) devrait également relier d’autres pays africains à l’Europe.
Le projet est toujours en phase d’études, la société australienne Worley Parsons a obtenu le contrat de fourniture des études de conception et d'ingénierie de la deuxième phase d’avant-projet. Ceci sera financé par le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OPEC FUND) à hauteur de 14,3 millions de dollars. Un financement qui s’ajoute à celui de la Banque islamique de développement qui a contribué à hauteur 90,1 millions de dollars.
Le ministre nigérian a expliqué que le gouvernement du président Muhammadu Buhari espère au moins lancer le projet avant de quitter ses fonctions en mai 2023. Toutefois, il n’a pas donné une idée sur le coût du projet.
Le Nigeria et le Maroc, rappelons-le, ont signé l’accord sur le projet pour la première fois en décembre 2016. En plus de relier les deux pays, le pipeline de 5 660 km (3 517 miles) devrait également relier d’autres pays africains à l’Europe.
Le projet est toujours en phase d’études, la société australienne Worley Parsons a obtenu le contrat de fourniture des études de conception et d'ingénierie de la deuxième phase d’avant-projet. Ceci sera financé par le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OPEC FUND) à hauteur de 14,3 millions de dollars. Un financement qui s’ajoute à celui de la Banque islamique de développement qui a contribué à hauteur 90,1 millions de dollars.