Vous êtes le tout premier constructeur marocain d’automobiles, vous serez également le premier à produire des véhicules 100% électriques. Pourquoi avoir aussi choisi l’électrique, est-ce que cela constitue un risque ?
Pour commencer, l’idée de construire la Neo nous est venue grâce à l'arrivée d'un moteur fabriqué, conçu, développé et produit au Maroc. Il s’agit du moteur EC5 Peugeot 1.6 litre qui habille notre beau véhicule. Ce moteur 4 cylindres déploie 115 chevaux pour 1100 kg, je vous laisse deviner les prouesses que l’on a sur la route, la légèreté et le plaisir à la conduite.
Aujourd'hui, nous continuons notre travail dans le thermique, mais nous avons aussi démarré le développement de petits véhicules électriques urbains. Voici un petit scoop : il s’agira d’un L6E, c'est-à-dire moins de 450 kg hors batterie, qui permet de rouler jusqu'à 90 km/h. Nous concevons que ce véhicule répondra aux attentes de clients urbains, il ne s’agit pas de remplacer le véhicule qui permet de voyager.
Nous sommes alignés avec le développement que connaît le Maroc. Nous l'avons notamment vu hier (ndlr : jeudi 6 juin), avec la signature entre Gaution et l’Etat marocain, pour créer la gigafactory à Kénitra, d’un investissement de plus de 1,2 milliard de dollars. Il y a tout un écosystème lié à la batterie qui arrive au Maroc et nous nous devons d'être précurseurs du véhicule électrique, étant alignés avec la stratégie et la marque Maroc. Aujourd'hui, la batterie représente à elle seule 40% de la valeur d'un véhicule, si l’on possède une batterie marocaine, on se doit d'avoir un véhicule électrique marocain (ndlr : les batteries utilisées pour les véhicules Neo Motors seront des batteries Lithium). Nous achetons les cellules et nous avons notre propre design de la batterie qui répond à nos attentes, nous ferons nous-mêmes l’assemblage de notre propre batterie.
Pour commencer, l’idée de construire la Neo nous est venue grâce à l'arrivée d'un moteur fabriqué, conçu, développé et produit au Maroc. Il s’agit du moteur EC5 Peugeot 1.6 litre qui habille notre beau véhicule. Ce moteur 4 cylindres déploie 115 chevaux pour 1100 kg, je vous laisse deviner les prouesses que l’on a sur la route, la légèreté et le plaisir à la conduite.
Aujourd'hui, nous continuons notre travail dans le thermique, mais nous avons aussi démarré le développement de petits véhicules électriques urbains. Voici un petit scoop : il s’agira d’un L6E, c'est-à-dire moins de 450 kg hors batterie, qui permet de rouler jusqu'à 90 km/h. Nous concevons que ce véhicule répondra aux attentes de clients urbains, il ne s’agit pas de remplacer le véhicule qui permet de voyager.
Nous sommes alignés avec le développement que connaît le Maroc. Nous l'avons notamment vu hier (ndlr : jeudi 6 juin), avec la signature entre Gaution et l’Etat marocain, pour créer la gigafactory à Kénitra, d’un investissement de plus de 1,2 milliard de dollars. Il y a tout un écosystème lié à la batterie qui arrive au Maroc et nous nous devons d'être précurseurs du véhicule électrique, étant alignés avec la stratégie et la marque Maroc. Aujourd'hui, la batterie représente à elle seule 40% de la valeur d'un véhicule, si l’on possède une batterie marocaine, on se doit d'avoir un véhicule électrique marocain (ndlr : les batteries utilisées pour les véhicules Neo Motors seront des batteries Lithium). Nous achetons les cellules et nous avons notre propre design de la batterie qui répond à nos attentes, nous ferons nous-mêmes l’assemblage de notre propre batterie.
Vous avez choisi l'essence pour pouvoir utiliser un moteur Peugeot qui est 100% marocain. Cela correspond à peu près à 10% du marché, quelles sont vos projections de vente à court ou moyen terme ?
L’essence correspond à 10% du marché, cela nous laisse à peu près une marge d'environ 20 000 véhicules. Nous avons l’ambition d'en vendre entre 3 000 et 4 000 en 2025, et un peu plus l'année suivante. Nous sommes alignés avec nos ambitions, tout à la fois réalistes et élevées. Nous sommes conscients de notre marché : comme vous le voyez, le véhicule est un véhicule jeune, branché, qui offre toutes les commodités. Il est cabriolet, vitres électriques, ABS, finition personnalisable avec la ceinture, carplay de série et décapotable de série. Nous prenons plus de 2 000 heures pour construire chaque voiture, et nous sommes en train d'industrialiser ce process.
Aujourd'hui, c'est l'inauguration de votre premier showroom, c'est aussi l'occasion de remettre des véhicules aux premiers clients. Combien de commandes avez-vous reçues au total ?
Nous avons livré une quarantaine de véhicules et nous en avons plus de 200 en commande. Aujourd’hui, nous avons un peu levé le pied car nous avons pris du temps à sortir ces premiers véhicules, même si nous avons des centaines de demandes sur notre site web tous les mois. Nous avons retravaillé notre process industriel, nous sommes en phase d'extension et de robotisation de l'unité. Nous travaillons sur bâtir des bases saines avant d'augmenter les quantités. Notre priorité, c'est la fiabilité, la répétabilité et la sécurité, ce n'est pas encore le volume. D'avoir déjà 40 véhicules est une prouesse. D'en avoir 200, 400, 500, ce serait pour certains un miracle, simplement parce que personne ne nous attendait là. Quand nous aurons finalisé notre Ingénierie Process Industriel, nous augmenterons les volumes.
L’essence correspond à 10% du marché, cela nous laisse à peu près une marge d'environ 20 000 véhicules. Nous avons l’ambition d'en vendre entre 3 000 et 4 000 en 2025, et un peu plus l'année suivante. Nous sommes alignés avec nos ambitions, tout à la fois réalistes et élevées. Nous sommes conscients de notre marché : comme vous le voyez, le véhicule est un véhicule jeune, branché, qui offre toutes les commodités. Il est cabriolet, vitres électriques, ABS, finition personnalisable avec la ceinture, carplay de série et décapotable de série. Nous prenons plus de 2 000 heures pour construire chaque voiture, et nous sommes en train d'industrialiser ce process.
Aujourd'hui, c'est l'inauguration de votre premier showroom, c'est aussi l'occasion de remettre des véhicules aux premiers clients. Combien de commandes avez-vous reçues au total ?
Nous avons livré une quarantaine de véhicules et nous en avons plus de 200 en commande. Aujourd’hui, nous avons un peu levé le pied car nous avons pris du temps à sortir ces premiers véhicules, même si nous avons des centaines de demandes sur notre site web tous les mois. Nous avons retravaillé notre process industriel, nous sommes en phase d'extension et de robotisation de l'unité. Nous travaillons sur bâtir des bases saines avant d'augmenter les quantités. Notre priorité, c'est la fiabilité, la répétabilité et la sécurité, ce n'est pas encore le volume. D'avoir déjà 40 véhicules est une prouesse. D'en avoir 200, 400, 500, ce serait pour certains un miracle, simplement parce que personne ne nous attendait là. Quand nous aurons finalisé notre Ingénierie Process Industriel, nous augmenterons les volumes.
Quelles sont vos expectatives à l'international, notamment l'Afrique, l'Europe ? Et quels seront les canaux de distribution ?
C'est pour cette année 2025. Avec cette gamme automobile, avec ce modèle, en plus des véhicules électriques et le 5 portes qu'on prévoit de sortir aussi dès l'année prochaine. Les modèles bénéficieront du nouveau moteur Stellantis implanté au Maroc, qui est un Euro 7 automatique, turbo essence, développant 130 chevaux.
Aujourd'hui, au Maroc, nous développons notre propre réseau parce que nous avons besoin d'être au plus proche de nos clients, de les découvrir, de les accompagner, de les écouter et de leur offrir un service de vente et après-vente premium. Maintenant, à l'export, nous avons de très belles perspectives de partenariats avec de grands groupes qui sont très intéressés par la marque Maroc. Il ne faut pas oublier que le premier véhicule le plus vendu en France est la Dacia Stepway, fabriquée à SOMACA (ndlr : usine de Casablanca), le deuxième véhicule le plus vendu est la Peugeot 208, fabriquée à Kénitra, puis l'un des premiers véhicules électriques est la Citroën Ami, elle aussi produite à Kénitra. Le Made in Morocco dans l'automobile, c'est une valeur sûre.
Vous misez sur des matériaux écologiques et durables. En quoi la voiture produite par Neo Motors est plus eco-friendly qu'une autre ?
Pour commencer, quand on parle de véhicules durables, on parle déjà de l'approvisionnement. Les composants viennent de Casablanca, Meknès, Fès, Tanger, Kénitra. Le reste est fabriqué chez nous et la carrosserie est en matériaux composites, entièrement recyclables. Nous avons des partenariats avec des cimenteries qui l’utilisent comme « carburant ». De plus, notre carrosserie est recyclée ainsi que notre tôle, nous intégrons dès maintenant les principes de l'économie circulaire. Aussi, la voiture est faite à la main, elle n’est pas énergivore et notre usine est alimentée par l'énergie solaire.
C'est pour cette année 2025. Avec cette gamme automobile, avec ce modèle, en plus des véhicules électriques et le 5 portes qu'on prévoit de sortir aussi dès l'année prochaine. Les modèles bénéficieront du nouveau moteur Stellantis implanté au Maroc, qui est un Euro 7 automatique, turbo essence, développant 130 chevaux.
Aujourd'hui, au Maroc, nous développons notre propre réseau parce que nous avons besoin d'être au plus proche de nos clients, de les découvrir, de les accompagner, de les écouter et de leur offrir un service de vente et après-vente premium. Maintenant, à l'export, nous avons de très belles perspectives de partenariats avec de grands groupes qui sont très intéressés par la marque Maroc. Il ne faut pas oublier que le premier véhicule le plus vendu en France est la Dacia Stepway, fabriquée à SOMACA (ndlr : usine de Casablanca), le deuxième véhicule le plus vendu est la Peugeot 208, fabriquée à Kénitra, puis l'un des premiers véhicules électriques est la Citroën Ami, elle aussi produite à Kénitra. Le Made in Morocco dans l'automobile, c'est une valeur sûre.
Vous misez sur des matériaux écologiques et durables. En quoi la voiture produite par Neo Motors est plus eco-friendly qu'une autre ?
Pour commencer, quand on parle de véhicules durables, on parle déjà de l'approvisionnement. Les composants viennent de Casablanca, Meknès, Fès, Tanger, Kénitra. Le reste est fabriqué chez nous et la carrosserie est en matériaux composites, entièrement recyclables. Nous avons des partenariats avec des cimenteries qui l’utilisent comme « carburant ». De plus, notre carrosserie est recyclée ainsi que notre tôle, nous intégrons dès maintenant les principes de l'économie circulaire. Aussi, la voiture est faite à la main, elle n’est pas énergivore et notre usine est alimentée par l'énergie solaire.