Une trentaine de pays du continent recensent désormais des cas de contamination au coronavirus, avec une forte augmentation ces derniers jours dans certains pays en particulier. Quels sont les pays les plus touchés? Sont-ils prêts à faire face à l’épidémie ? Doivent-ils prendre des mesures plus restrictives ? Les chiffres sont-ils sous-estimés ?
Au 15 février, selon les chiffres de l’OMS, un seul cas était recensé en Egypte. Le nombre total de
cas de contamination au coronavirus s’élevait mercredi 18 mars à plus de 600 dans toute l’Afrique, dont 16 décès (6 en Egypte, 6 en Algérie, 2 au Maroc, 1 au Soudan et désormais 1 au Burkina).
Pour l’heure, les pays les plus touchés par la pandémie de Covid- 19 sont l’Egypte, l’Afrique du Sud et l’Algérie. En tout plus de 580 cas et au moins 16 morts ont été recensés sur l’ensemble du continent africain.
Plusieurs pays ont pris des mesures très strictes en coupant leurs liaisons aériennes. C’est le cas du Maroc, à l’exception d’avions autorisés pour rapatrier les Européens.
Le Nigeria a de son côté suspendu mercredi l’entrée sur son territoire aux voyageurs arrivant de 13 pays à risque dont les Etats- Unis, la Chine et plusieurs pays européens.
L’Organisation mondiale de la santé a déployé environ 80 experts sur le terrain pour coordonner les actions à mettre en place en réponse à une éventuelle accélération de la propagation du virus.
Au 15 février, selon les chiffres de l’OMS, un seul cas était recensé en Egypte. Le nombre total de
cas de contamination au coronavirus s’élevait mercredi 18 mars à plus de 600 dans toute l’Afrique, dont 16 décès (6 en Egypte, 6 en Algérie, 2 au Maroc, 1 au Soudan et désormais 1 au Burkina).
Pour l’heure, les pays les plus touchés par la pandémie de Covid- 19 sont l’Egypte, l’Afrique du Sud et l’Algérie. En tout plus de 580 cas et au moins 16 morts ont été recensés sur l’ensemble du continent africain.
Plusieurs pays ont pris des mesures très strictes en coupant leurs liaisons aériennes. C’est le cas du Maroc, à l’exception d’avions autorisés pour rapatrier les Européens.
Le Nigeria a de son côté suspendu mercredi l’entrée sur son territoire aux voyageurs arrivant de 13 pays à risque dont les Etats- Unis, la Chine et plusieurs pays européens.
L’Organisation mondiale de la santé a déployé environ 80 experts sur le terrain pour coordonner les actions à mettre en place en réponse à une éventuelle accélération de la propagation du virus.
La guerre se prépare en temps de paix
«Les pays sont à moitié prêts», explique Dr Michel Yao, en charge des programmes de réponse de
l’OMS en Afrique, sur le plateau d’Euronews. «Il ne faut pas attendre que l’épidémie
arrive pour se préparer. C’est en temps de paix qu’on prépare la guerre», a averti mercredi un haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’intention des pays africains, face à la menace du nouveau coronavirus (COVID-19).
«Quand un pays est à risque ou quand deux pays sont à risque, le monde entier est à risque aujourd’hui, en raison notamment de l’inter-connectivité, des mouvements de population, de la mondialisation», a déclaré Dr Ibrahima Socé Fall, directeur général adjoint de l’OMS en charge de la réponse aux urgences.
Dans un entretien accordé à ONU Info, le médecin sénégalais bat en brèche certaines idées reçues sur le COVID-19, comme celle faisant croire que ce virus ne peut se transmettre sous les climats chauds et humides.
Pour l’agence onusienne, le virus de COVID-19 peut se transmettre dans toutes les régions, y compris les zones chaudes et humides comme le continent africain. Donc, indépendamment du climat, la seule parade est d’adopter des mesures de protection dès lors que l’on vit ou se rend dans une zone où il y a des cas du nouveau coronavirus.
Pour le directeur général adjoint de l’OMS en charge de la réponse aux urgences, il n’y a donc «aucune raison de croire que ce virus va épargner l’Afrique».
«Les pays africains doivent se préparer et pour se préparer, il faut renforcer les systèmes de santé et les capacités requises dans le Règlement sanitaire international», fait remarquer Socé Fall.
«Tant que c’est une épidémie débutante, l’Afrique a la capacité pour la maîtriser. Mais en cas de transmission communautaire soutenue, comme en Italie et dans d’autres pays, les systèmes de santé en Afrique n’ont pas la capacité pour tenir le coup», relève le directeur général adjoint de l’OMS.
l’OMS en Afrique, sur le plateau d’Euronews. «Il ne faut pas attendre que l’épidémie
arrive pour se préparer. C’est en temps de paix qu’on prépare la guerre», a averti mercredi un haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’intention des pays africains, face à la menace du nouveau coronavirus (COVID-19).
«Quand un pays est à risque ou quand deux pays sont à risque, le monde entier est à risque aujourd’hui, en raison notamment de l’inter-connectivité, des mouvements de population, de la mondialisation», a déclaré Dr Ibrahima Socé Fall, directeur général adjoint de l’OMS en charge de la réponse aux urgences.
Dans un entretien accordé à ONU Info, le médecin sénégalais bat en brèche certaines idées reçues sur le COVID-19, comme celle faisant croire que ce virus ne peut se transmettre sous les climats chauds et humides.
Pour l’agence onusienne, le virus de COVID-19 peut se transmettre dans toutes les régions, y compris les zones chaudes et humides comme le continent africain. Donc, indépendamment du climat, la seule parade est d’adopter des mesures de protection dès lors que l’on vit ou se rend dans une zone où il y a des cas du nouveau coronavirus.
Pour le directeur général adjoint de l’OMS en charge de la réponse aux urgences, il n’y a donc «aucune raison de croire que ce virus va épargner l’Afrique».
«Les pays africains doivent se préparer et pour se préparer, il faut renforcer les systèmes de santé et les capacités requises dans le Règlement sanitaire international», fait remarquer Socé Fall.
«Tant que c’est une épidémie débutante, l’Afrique a la capacité pour la maîtriser. Mais en cas de transmission communautaire soutenue, comme en Italie et dans d’autres pays, les systèmes de santé en Afrique n’ont pas la capacité pour tenir le coup», relève le directeur général adjoint de l’OMS.
Elargir la riposte
«Pour le moment, l’Afrique ne voit que des cas importés, notamment d’Europe. Certains ‘clusters’ (grappes) se constituent dans certains pays, mais en phase initiale», a dit ce haut responsable de l’OMS. Et c’est donc «une fenêtre d’opportunité pour venir à bout de l’épidémie en Afrique», en respectant les mesures d’hygiène et de sensibilisation.
Alors, pour prévenir une éventuelle progression du virus, l’OMS demande au continent d’élargir la riposte. Il s’agit alors de détecter tous les cas et identifier toutes les chaînes de transmission afin de mieux «protéger les populations vulnérables».
«Toutes les mesures de prévention doivent être prises dans les maisons, dans les quartiers, dans les villages et centres urbains», souligne Dr Socé Fall, appuyant tout effort visant à «éviter les grands rassemblements».
Alors, pour prévenir une éventuelle progression du virus, l’OMS demande au continent d’élargir la riposte. Il s’agit alors de détecter tous les cas et identifier toutes les chaînes de transmission afin de mieux «protéger les populations vulnérables».
«Toutes les mesures de prévention doivent être prises dans les maisons, dans les quartiers, dans les villages et centres urbains», souligne Dr Socé Fall, appuyant tout effort visant à «éviter les grands rassemblements».