Le rapporteur spécial des Nations Unies sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme, Olivier De Schutter, a affirmé que les autorités ont la responsabilité de garantir aux travailleurs migrants de meilleures conditions, y compris l’accès à des soins de santé adéquats et conformes aux normes internationales.
Olivier De Schutter a rappelé qu’environ 3000 saisonnières marocaines se rendent chaque année dans la ville espagnole de Huelva pendant la récolte annuelle des fraises, où «elles travaillent souvent au-delà de la limite horaire légale de travail en Espagne et sont payées en dessous du salaire minimum, ou parfois pas du tout». Il a ajouté que «les gouvernements ont tendance à blâmer les entreprises pour les violations des droits des travailleurs, et les entreprises ont à leur tour tendance à considérer l’application des droits du travail comme étant du ressort des autorités publiques et non pas le leur», notant que le non-respect des droits des travailleurs effectué pas les employeurs ne peut être justifié par «l’incapacité des autorités de le faire appliquer».
Dans son plaidoyer, le rapporteur onusien a indiqué que les ouvrières agricoles qui se rendent à Huelva, travaillent dans des conditions désastreuses, «avec un mépris total pour les normes internationales des droits de l'homme et la législation nationale».
La plupart des migrants manquent de mesures de sécurité et de protection au travail, relève Olivier De Schutter, précisant qu’ils vivent dans des logements surpeuplés avec un accès inadéquat aux services de base, y compris à l’eau, au savon et aux désinfectants, ce qui est particulièrement alarmant compte tenu du risque sanitaire lié à la Covid-19. «Les autorités compétentes ont été alertées, pourtant rien n’a été fait. Et lorsque les travailleurs sont tombés malades, leur accès aux soins de santé n’était pas garanti», a-t-il dénoncé.
Ceci dit, le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, indique que le rapporteur onusien a contacté les gouvernements de l’Espagne et du Maroc, ainsi que les entreprises mises en cause, pour obtenir des éclaircissements sur ces questions.
Olivier De Schutter a rappelé qu’environ 3000 saisonnières marocaines se rendent chaque année dans la ville espagnole de Huelva pendant la récolte annuelle des fraises, où «elles travaillent souvent au-delà de la limite horaire légale de travail en Espagne et sont payées en dessous du salaire minimum, ou parfois pas du tout». Il a ajouté que «les gouvernements ont tendance à blâmer les entreprises pour les violations des droits des travailleurs, et les entreprises ont à leur tour tendance à considérer l’application des droits du travail comme étant du ressort des autorités publiques et non pas le leur», notant que le non-respect des droits des travailleurs effectué pas les employeurs ne peut être justifié par «l’incapacité des autorités de le faire appliquer».
Dans son plaidoyer, le rapporteur onusien a indiqué que les ouvrières agricoles qui se rendent à Huelva, travaillent dans des conditions désastreuses, «avec un mépris total pour les normes internationales des droits de l'homme et la législation nationale».
La plupart des migrants manquent de mesures de sécurité et de protection au travail, relève Olivier De Schutter, précisant qu’ils vivent dans des logements surpeuplés avec un accès inadéquat aux services de base, y compris à l’eau, au savon et aux désinfectants, ce qui est particulièrement alarmant compte tenu du risque sanitaire lié à la Covid-19. «Les autorités compétentes ont été alertées, pourtant rien n’a été fait. Et lorsque les travailleurs sont tombés malades, leur accès aux soins de santé n’était pas garanti», a-t-il dénoncé.
Ceci dit, le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, indique que le rapporteur onusien a contacté les gouvernements de l’Espagne et du Maroc, ainsi que les entreprises mises en cause, pour obtenir des éclaircissements sur ces questions.