« Il est immoral que les entreprises pétrolières et gazières fassent des profits record grâce à cette crise énergétique, sur le dos des populations et des communautés les plus pauvres, avec un coût massif pour le climat » a déclaré Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, lors d'une conférence de presse à l'occasion de la publication du troisième rapport de l'ONU sur les conséquences mondiales du conflit russo-ukrainien.
La hausse des prix du pétrole et du gaz a conduit des sociétés énergétiques telles que « TotalEnergies », « Shell », « Exxon », « Chevron » et « BP » à réaliser d'énormes bénéfices au deuxième trimestre.
Troubles économiques et politiques
Selon António Guterres, plusieurs pays à travers le monde sont déjà témoins des signes d'une vague de troubles économiques, sociaux et politiques dont aucun pays ne sera à l'abri.
Le Secrétaire général a prévenu que d'ici la fin de l'année, 345 millions de personnes souffriront d'« insécurité alimentaire aiguë » ou seront « à risque d'insécurité alimentaire » dans 82 pays, soit une augmentation de 47 millions de personnes en raison de l'impact de la crise ukrainienne.
Guterres a prévenu que « de nombreux pays en développement sont noyés dans les dettes, sans accès aux financements, luttent pour se relever de la pandémie de Covid-19, et pourraient basculer dans le précipice », en appelant les gouvernements à prendre une action, celle de taxer les profits excessifs et d’utiliser l'argent pour soutenir « les plus vulnérables en ces temps difficiles ».
Sans remettre en cause les engagements de limitation du réchauffement climatique, et afin de faire face à cette crise, l’ONU appelle les gouvernements à prendre des mesures pour réduire la demande énergétique (réduire le chauffage et la climatisation, réduire le transport aérien, rénover les bâtiments...) et accélérer le développement des énergies renouvelables.
La hausse des prix du pétrole et du gaz a conduit des sociétés énergétiques telles que « TotalEnergies », « Shell », « Exxon », « Chevron » et « BP » à réaliser d'énormes bénéfices au deuxième trimestre.
Troubles économiques et politiques
Selon António Guterres, plusieurs pays à travers le monde sont déjà témoins des signes d'une vague de troubles économiques, sociaux et politiques dont aucun pays ne sera à l'abri.
Le Secrétaire général a prévenu que d'ici la fin de l'année, 345 millions de personnes souffriront d'« insécurité alimentaire aiguë » ou seront « à risque d'insécurité alimentaire » dans 82 pays, soit une augmentation de 47 millions de personnes en raison de l'impact de la crise ukrainienne.
Guterres a prévenu que « de nombreux pays en développement sont noyés dans les dettes, sans accès aux financements, luttent pour se relever de la pandémie de Covid-19, et pourraient basculer dans le précipice », en appelant les gouvernements à prendre une action, celle de taxer les profits excessifs et d’utiliser l'argent pour soutenir « les plus vulnérables en ces temps difficiles ».
Sans remettre en cause les engagements de limitation du réchauffement climatique, et afin de faire face à cette crise, l’ONU appelle les gouvernements à prendre des mesures pour réduire la demande énergétique (réduire le chauffage et la climatisation, réduire le transport aérien, rénover les bâtiments...) et accélérer le développement des énergies renouvelables.